Lutte contre l’apatridie: Un réseau de parlementaires ivoiriens voit le jour

Lutte contre l’apatridie: Un réseau de parlementaires ivoiriens voit le jour

Pour aider à trouver une solution appropriée à ce problème délicat, mais ô combien important pour l’économie et la cohésion sociale, un Réseau est né au sein de l’Assemblée nationale qui va prendre à bras-le-corps cette problématique pour « faire bouger les lignes ».

Il s’agit du Réseau des Parlementaires Ivoiriens pour la Migration, les Réfugiés et les Apatrides (Rp/Mira). Une première dans la sous-région ouest-africaine, selon les responsables du Haut-Commissariat pour les réfugiés qui ont reçu le 7 mai, dans les bureaux du Hcr aux Deux-Plateaux-les-Vallons, une délégation de ces parlementaires conduite par l’honorable Bema Coulibaly, député de Bazré-Kononfla, dans le département de Sinfra, région de la Marahoué.

Le Rp/Mira vient ainsi renforcer les bases légales et juridiques de la lutte contre l’apatridie, et souligne la volonté des autorités ivoiriennes en général, et des parlementaire en particulier, d’éradiquer ce fléau. Askia Mohamed Touré, le représentant résident de l’organisme onusien en Côte d’Ivoire, s’est sincèrement réjoui de ce que le Rp/Mira s’approprie la lutte et va porter la problématique au cœur de l’Hémicycle afin d’amener les plus hautes autorités à se prendre les décisions idoines pour, sinon éradiquer, du moins réduire considérablement ce fléau.

Après avoir remercié et salué l’initiative des députés ivoiriens qui s’approprient ainsi la lutte contre l’apatridie, il leur a garanti l’appui total de son institution. « Je peux vous assurer du soutien du Hcr. On compte sur votre assise nationale, vos carnets d’adresses pour aider à relever ce challenge », a indiqué Askia Mohamed.

Quant au président du réseau, Bema Coulibaly, il a souligné qu’en tant que représentants du peuple, ils ne pouvaient pas ne pas réagir face à l’ampleur du phénomène. « Les crises migratoires, l’exode, etc., agissent sur l’économie du pays. Ces questions nous interpellent donc. Raison pour laquelle nous avons mis sur pied ce réseau pour nous impliquer dans la recherche de solution », a renchéri le député de Bazré-Kononfla.

Le Rp/Mira se fixe, entre autres objectifs, de contribuer à une meilleure protection des réfugiés et des déplacés internes ; contribuer à l’éradication de l’apatridie ; Renforcer les capacités des parlementaires sur les instruments internationaux et nationaux sur les droits des réfugiés. Il est bon de souligner que selon le Hcr, la Côte d’Ivoire compte environ 700 000 apatrides.

SAINT-TRA BI