Lutte contre l’apatridie: Les solutions d’une chercheuse du Common action for sustainable development

Lutte contre l’apatridie: Les solutions d’une chercheuse du Common action for sustainable development

Lutte contre l’apatridie: Les solutions d’une chercheuse du Common action for sustainable development

«Si l’apatridie n’est pas bien gérée au sein d’un État, cela pourrait générer des problèmes sociologiques, politiques et juridiques. Puisque les apatrides constituent un groupe de personnes qui existent sur un territoire bien précis, mais considérés comme des invisibles n’ayant pas de droits», a déploré Mme Abby Rachelle, au cours d’un récent atelier de restitution des travaux de recherches de membres du Common action for sustainable development (Casd).

«En Côte d’Ivoire, l’apatridie est un phénomène qui a vu le jour à la faveur des indépendances et s’est accentuée avec la complexité du code de la nationalité ivoirienne», a-t-elle rappelé. Avant d’en appeler l’État pour que soit pris à bras-le-corps ce problème crucial qui touche de nombreuses personnes en Côte d’Ivoire.

A noter que Mme Abby Rachelle a mené ses recherches sur l’apatridie au sein du Comité technique développement, apatridie et droit à l’éducation, élargies au Haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr), à la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (Lidho), au Mouvement ivoirien des droits humains (Midh).

Au cours de ce même atelier, Koné Zana a, pour sa part, rendu compte des recherches qu’il a menées sur le fait que «La notion de Violence basée sur le genre a évolué avec l’avènement des Tic.»

D’entrée, il a indiqué que cette notion «ne fait plus uniquement référence au sexe. C’est désormais une référence aux relations sociales entre les femmes et les hommes  en intégrant leurs différences, leur complémentarité et leur synergie.»

A la fin, le présentateur a abouti à plusieurs constats dont les principaux sont «la naissance d’une nouvelle forme de Vbg avec l’avènement des Tic », «la cause majeure de décès chez les femmes», «le manque de moyens juridiques et humains dans la plupart des États africains freinant la lutte contre les Vgb».

«Créer un cadre d'échanges autour des travaux effectués par les membres du Programme éducation & employabilité, évaluer le niveau de connaissance des membres». Tels sont, entre autres, les objectifs que vise l’association Common action for sustainable development (Casd), dirigée par Ahi Yao Arnaud.

Marcel APPENA
marcel.appena@fratmat.info