Libération de 150 prisonniers pro-Gbagbo: La LIDHO se dit inquiète…

Le président par intérim de la LIDHO
Le président par intérim de la LIDHO
Le pru00e9sident par intu00e9rim de la LIDHO

Libération de 150 prisonniers pro-Gbagbo: La LIDHO se dit inquiète…

Libération de 150 prisonniers pro-Gbagbo: La LIDHO se dit inquiète…

Dans un communiqué daté du vendredi 23 mai et signé de son président par intérim, Kouamé Adjoumani Pierre, dont fratmat.info a eu copie, la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (Lidho) s’est dit inquiète du fait que les questions judiciaires soient toujours mêlées aux questions politiques.

« Sur la mise en liberté provisoire annoncée de cent cinquante (150) détenus proches de l’ex-Président Laurent Gbagbo, la Lidho s’inquiète que les questions judiciaires soient toujours mêlées aux questions politiques », indique le communiqué.

Pour elle, depuis la fin de la crise post-électorale, la liberté provisoire accordée à certains détenus proches de l’ex-pouvoir, a été d’abord annoncée par le gouvernement avant d’être confirmée par le judiciaire. Cette situation peut laisser la place au doute quant à la séparation effective des pouvoirs exécutif et judiciaire telle qu’édictée par la Constitution ivoirienne.

C’est pourquoi, dit le communiqué, si les arrestations qui ont été faites dans le cadre de la crise post-électorale sont purement politiques, que l'on le dise clairement aux Ivoiriens. Si par contre, elles sont fondées sur des faits pénalement répréhensibles, que l'on laisse la justice faire son travail sans interférence. Ce, afin de permettre à l’opinion nationale et internationale d’être située.

Toutefois, la Lidho se félicite de la reprise du dialogue politique et remercie toutes les bonnes volontés qui y ont activement contribué. C’est pourquoi, elle encourage le pouvoir et l’opposition à poursuivre sur cette voie en mettant courageusement en œuvre toutes les résolutions qui ont sanctionné cette rencontre.

« La Lidho est convaincue que seul un dialogue franc et sincère entre le pouvoir et le Fpi peut conduire véritablement les Ivoiriens à la réconciliation nationale, à la cohésion sociale, gage d’une paix durable et définitive en Côte d’Ivoire. »

Aussi, la Lidho exhorte les deux parties à créer les conditions d’une élection juste, transparente, conviviale et fraternelle avant octobre 2015.

Ouattara Ouakaltio