Puis le Président du Faso de préciser que l'objectif assigné à cette construction que les dirigeants et les acteurs du développement du continent suivent avec un grand intérêt, est de faire de l'axe Ouagadougou-Yamoussoukro, un modèle exemplaire de coopération Sud-Sud, un vecteur de progrès économique et social dans la sous-région ouest africaine, et un outil majeur au service de l'intégration de l'espace économique. "La tenue, ce jour, de la troisième conférence au sommet sur le Traité d'amitié et de coopération témoigne de notre foi en cette vision et de notre ferme volonté d'œuvrer sans relâche à sa concrétisation", a affirmé le Président Blaise Compaoré. Mais au-delà, il s'agit de faire en sorte que ce traité transcende les deux pays, pour fertiliser l'émergence de l'intégration sous-régionale. Un défi majeur qui invite à concevoir et à mettre en œuvre des politiques de constitution de grands ensembles régionaux, seule alternative selon le Président du Faso, à même de répondre aux nombreuses exigences de la mondialisation, aux défis du développement et du progrès des deux peuples. Aussi, le Président Compaoré qui a suivi avec attention l'évolution récente de la vie politique en Côte d’Ivoire, pour y avoir été l'un des principaux acteurs du retour de la paix, a-t-il longuement salué les efforts accomplis en si peu de temps par le Président Alassane Ouattara visant au redressement économique du pays. Mais surtout pour l'ancrage démocratique et les efforts de réconciliation de tous les Ivoiriens. "Le Burkina Faso salue ces immenses performances et souhaite la consolidation des acquis réalisés dans l'édification de la Côte d'Ivoire de paix et de prospérité, ainsi que l'intensification des efforts de promotion d'une nation entièrement réconciliée", a-t-il insisté.
Quant au gouverneur du District autonome de Yamoussoukro, Dr Augustin Thiam, il a rappelé aux populations venues nombreuses, l'histoire des deux pays, condamnés depuis l'indépendance et par l'histoire, à unir leurs forces pour émerger.

N’Dri  Célestin