L’apatridie: La Représentante régionale du HCR pour l’Afrique de l’Ouest échange avec les autorités ivoiriennes

Mme Liz Ahua a échangé avec des autorités ivoiriennes.
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L’apatridie: La Représentante régionale du HCR pour l’Afrique de l’Ouest échange avec les autorités ivoiriennes

Au cours de sa visite, Mme Liz Ahua a échangé avec les autorités ivoiriennes sur le retour des réfugiés, la réintégration de ceux qui ont fait le choix volontaire du retour et la question de l’apatridie. Elle a été successivement reçue en audience par M. Sansan Kambilé, Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’homme, M. Daouda Diabaté, Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Mme Mariatou Koné, ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté et par Mme Aimée Zebeyoux, Secrétaire d’État auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’homme, chargée des Droits de l’homme.

S’agissant du retour des réfugiés ivoiriens, elle a salué la collaboration fructueuse avec les autorités ivoiriennes et celles des pays d’asile qui a permis, avec l’appui des donateurs et des partenaires, le retour volontaire d’environ 270 000 réfugiés ivoiriens soit plus de 90%. Elle a réitéré la volonté du Hcr à accompagner les autorités ivoiriennes pour le retour des Ivoiriens encore en exil et pour assurer une réintégration durable des rapatriés, gage de cohésion sociale et de développement socio-économique.

Mme Liz Ahua s’est aussi réjouie du rôle de leadership que joue la Côte d’Ivoire en matière de lutte contre l’apatridie. En effet, les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) et le gouvernement ivoirien ont organisé le 25 février 2015, à Abidjan, une conférence ministérielle à l’issue de laquelle la ‘‘Déclaration d’Abidjan’’ fut adoptée. Cette déclaration contient 25 engagements qui soulignent, entre autres, l’importance pour les États membres de la Cedeao de faire en sorte que tout citoyen de la région ait une nationalité d’ici 2024.

La Côte d’Ivoire a également ratifié deux conventions relatives au statut des apatrides et sur la réduction des cas d’apatridie. Sous la conduite de l’Institut national de la statistique, une grande opération de cartographie, une première en Afrique, est en cours pour déterminer les caractéristiques socio-démographiques, culturelles et économiques des personnes apatrides et à risques d’apatridie et estimer leur nombre afin de mieux cibler et résoudre leur problème de nationalité. Mme Liz Ahua a aussi plaidé auprès des autorités ivoiriennes pour l’adoption du Plan d’action national pour l’éradication de l’apatridie.

Avant son départ du pays, la Représentante régionale du Hcr a également eu des échanges avec la Bad, la Banque mondiale, des chefs d’agences du Système des Nations unies et ‘‘Les Amis des apatrides’’ (regroupant principalement des représentations diplomatiques) en vue de renforcer la coopération stratégique et opérationnelle.

SAINT-TRA BI