Journées des institutions de la République Koné Kafana: « Si nous voulons des institutions fortes, nous devons nous approprier les activités de celles-ci »

Journées des institutions de la République Koné Kafana: « Si nous voulons des institutions fortes, nous devons nous approprier les activités de celles-ci »

A sa sortie d’une séance de travail hier, à son cabinet au Plateau, avec les représentants de toutes les institutions de la République, le ministre a tenu à préciser que l’un des temps forts des journées portes ouvertes qui auront lieu du 22 au 24 juillet, à Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, sera l’adresse du Président de la République à la nation. Ce sera, dit-il, l’occasion pour Alassane Ouattara de situer l’opinion sur sa volonté de doter la Côte d’Ivoire d’institutions inébranlables. « Le Président de la République s’adressera à la nation pour montrer les raisons de son engagement à doter la Côte d’Ivoire d’institutions fortes », a-t-il indiqué.

En présence des représentants des institutions dont la Cour des Comptes, le Conseil constitutionnel, le Conseil économique, social environnemental, la Grande chancellerie, le médiateur de la République, la Commission électorale indépendante, etc., Koné Kafana a invité les populations à effectuer massivement le déplacement à cet évènement.

Parce que, précise-t-il, « si nous voulons des institutions fortes, nous devons nous approprier les activités de celles-ci ». Le ministre en charge de ces organes rappelle que bien qu’étant des éléments de renforcement de la démocratie, les institutions sont des facteurs de cohésion sociale. « Plutôt que de se faire justice, chaque citoyen peut se saisir, au moment indiqué, d’une institution pour résoudre ses différends et comprendre que ses droits sont ainsi préservés », a-t-il conseillé.

Diomandé Kanvaly, président de la Cour des comptes, a profité de l’occasion pour traduire l’engagement de l’institution qu’il dirige à cette journée. Ce sera un moment, dit-il, pour la Cour des comptes d’expliquer aux populations qu’elle travaille pour elles. « Nous sommes là pour veiller au bon emploi des deniers publics, donc garant de leur gestion au dernier ressort », a-t-il rappelé.

Dans la même veine, Antoine Hauhouot Asseypo, président de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d'Afrique et des diasporas africaines (Ascad), a annoncé la présence effective des immortels à ces assises. Parce que l’Ascad fait partie des institutions qui sont méconnues, surtout à cause du phantasme qui l’entoure. « Nous montrerons que l’Académie n’est pas que l’affaire des académiciens mais aussi un outil, une érudition, au service de la société », dit-il.

HERVE ADOU