Insécurité à Abobo: Hamed Bakayoko annonce l’ouverture de trois commissariats

Le ministre Bakayoko entend créerune section de la Police judiciaire à Abobo
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Insécurité à Abobo: Hamed Bakayoko annonce l’ouverture de trois commissariats

Insécurité à Abobo: Hamed Bakayoko annonce l’ouverture de trois commissariats

Le ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, est décidé à lutter efficacement contre l’insécurité qui règne dans la commune d’Abobo. Cette insécurité qui trouble la quiétude des populations. Il l’a exprimé le 24 décembre, lors du lancement de la fête des lumières à Abobo.

Pour le premier responsable de la sécurité en Côte d’Ivoire, la commune d’Abobo a tout donné au pays. Il est donc temps qu’elle en reçoive. Selon lui, lorsqu’on compare cette commune aux autres d’Abidjan, elle se trouve desservie.

C’est pourquoi, « avant la fin du premier trimestre de l’année 2014, nous allons ouvrir trois commissariats équipés dans la commune, dont un à N’dotré, un autre à Bocabo et le troisième à Anador », a promis Hamed Bakayoko.

Il faut noter que pour les fêtes de fin d’année, le Président Alassane Ouattara a offert deux véhicules à la police d’Abobo. S’agissant de l’insécurité due à l’action des "jeunes microbes" (gang de jeunes agresseurs: Ndlr), le ministre est clair « la police criminelle a déjà investi les lieux avec des agents en tenue civile. Certains (jeunes microbes: Ndlr) ont été arrêtés, jugés et condamnés à 20 ans de prison ».

Hamed Bakayoko ne compte pas s’arrêter en chemin. « En dehors des commissariats, nous allons installer une délégation spéciale (...) une section de Pj à Abobo », a-t-il martelé. Le ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité promet encore en 2014, plus de dix véhicules aux forces de sécurité d’Abobo.

Pour une Côte d’Ivoire prospère et émergente, dit le ministre, « il faut un Ivoirien nouveau qui respecte les institutions et que les institutions respectent également ». C’est pourquoi, il a demandé aux policiers de respecter les populations. « Il est inacceptable que des populations soient brimées chez elles et qu’elles le soient encore dans les commissariats qui sont censés leur apporter soutien et réconfort », a soutenu Hamed Bakayoko.


Franck YEO