Ibrahima Ba à la société civile: ‘‘Le RGPH est apolitique et purement scientifique’’

Le DG de l'Ins au siège de la convention nationale de la société civile
Le DG de l'Ins au siège de la convention nationale de la société civile
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Ibrahima Ba à la société civile: ‘‘Le RGPH est apolitique et purement scientifique’’

Ibrahima Ba à la société civile: ‘‘Le RGPH est apolitique et purement scientifique’’

Le recensement général de la population et de l’habitat (Rgph) se déroule bien, à en croire, le directeur général (Dg) de l’Institut national de statistique (Ins), Ibrahima Ba. Il l’a indiqué le week-end dernier, à Abidjan-Cocody, devant la convention nationale de la société civile de Côte d’Ivoire.

Saisissant cette occasion, M. Ba a souligné que cette opération est «apolitique et purement scientifique ». Et vise à permettre à la Côte d’Ivoire « d’avoir de nouvelles données fiables sur l’état de sa population et sur l’environnement immédiat de vie de ses habitants. »

«Sinon comment voulez-vous que le gouvernement réussisse la décentralisation s’il ne connaît pas le nombre d’habitants dans chaque zone», s’est-il interrogé.

Au-delà de la collecte des informations assistée par ordinateur le directeur général de l’Ins a souligné que la Côte d’Ivoire a innové en procédant d’abord au pré-dénombrement de sa population. « Quand nos agents ont fini de numérotation, ils demandent au chef de ménage, combien de personnes (hommes, femmes) habite chez lui », a-t-il expliqué.

Insistant sur l’avancée de l’opération, il a affirmé que la cartographie qui est la phase capitale en matière de recensement est bouclée depuis longtemps. « Les travaux déjà réalisés à ce niveau ont permis le traitement des 14 districts, 31 régions, 108 départements et 509 sous-préfectures avec tous les villages (plus de 8700), hameaux et campements rattachés (plus de 80 000) tous géo référencés avec leurs infrastructures de bases repérées », a-t-il révélé.

Poursuivant, il a soutenu que l'Ins dispose de chiffres qui peuvent permettre « déjà préparer pour chaque zone, la fin de l’opération. » Selon lui, lorsque des gens disent qu’ils ne veulent pas se recenser, techniquement cela n’aura pas d’impact sur l’opération. « Parce nous savons la population qu’on va chercher. Et ce sont les détails que nous voulons », a-t-il précisé.

Par ailleurs, il a indiqué que le questionnaire auquel les populations sont soumises va permettre de mesurer l’émergence de la Côte d’Ivoire. Pour exemple, il a affirmé qu’au sortir de ce recensement, chaque ménage en Côte d’Ivoire aura une adresse statistique (physique et géographique). « C’est à ce niveau que commence la sécurité dans un pays », a-t-il soutenu.


CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info