Guillaume Soro: ‘‘Que Fraternité Matin vive et s’épanouisse dans l’intérêt de la démocratie’’

Le Président Guillaume Soro, invité des rédactions de Fraternité Matin
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Guillaume Soro: ‘‘Que Fraternité Matin vive et s’épanouisse dans l’intérêt de la démocratie’’

Guillaume Soro: ‘‘Que Fraternité Matin vive et s’épanouisse dans l’intérêt de la démocratie’’

« Invité des rédactions du groupe Fraternité Matin », le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro, a souhaité, ce lundi 28 avril, que Fraternité Matin « vive et s’épanouisse dans l’intérêt de la démocratie en Côte d’Ivoire ».

Après avoir souligné que ce groupe de presse a su résister  dans le temps aux différentes mutations, il a indiqué qu’en complémentarité de l’action de l’exécutif, l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire jouera son rôle « pour que nous puissions bâtir notre jeune démocratie.»

Cette tribune fut l’occasion pour le chef de l’Hémicycle ivoirien d’exprimer sa reconnaissance au directeur général de Fraternité Matin. « Je suis heureux de noter que nos idées divergentes, convergent », aujourd’hui. Ce, en réponse à M. Venance Konan qui a affirmé plutôt: « j’ai été l’un de ceux qui vous ont mal compris ».

Au cours de cette tribune, le président Guillaume Soro a donné les raisons de son divorce d’avec l’ex-Chef de l’État, Laurent Gbagbo. Après la fin de son mandat, à la tête de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) en 1998, il a expliqué qu’il avait souhaité une année transitoire au cours de laquelle Karamoko Yayoro allait diriger ce mouvement. Ce qui n'a pas rencontré l'assentiment des parrains du mouvement.  Pour ce faire, il s’est dit choqué de découvrir que certains mettaient la fibre ethnique au devant de tout dans cette succession.

C’est alors, a-t-il expliqué, qu’il est allé voir le président du Front populaire ivoirien (Fpi), Laurent Gbagbo pour lui dire ceci: « ce que vous venez de faire à la Fesci est une trahison ».

Par ailleurs, le président Guillaume Soro a révélé que dans son propre village, il a été banni parce qu’on le considérait « comme le bras séculier de M. Gbagbo. »

En ce qui concerne, les événements du 19 septembre 2002, il a expliqué que la Côte d’Ivoire courait à « une dérive que certains continuent de nier. »  « Quand les mécanismes dans un pays ne permettent aucun recours au citoyen », la révolte se présente, selon lui, comme une solution.

Notons que de nombreux points touchant à la vie de la nation et à la diplomatie parlementaire ont été abordés au cours de cette rencontre.

CHEICKNA D. Salif
salifou.dabou@fratmat.info