Grâce présidentielle: Plus de 3000 prisonniers bientôt libérés

Bruno Koné Nabagné, porte-parole du gouvernement ivoirien
Bruno Koné Nabagné, porte-parole du gouvernement ivoirien
Bruno Konu00e9 Nabagnu00e9, porte-parole du gouvernement ivoirien

Grâce présidentielle: Plus de 3000 prisonniers bientôt libérés

Grâce présidentielle: Plus de 3000 prisonniers bientôt libérés

A la faveur de la fête de l’indépendance, plus de 3000 prisonniers seront graciés. L’information a été donnée par le porte-parole Bruno Koné, ministre de la Poste et des technologies de l’information et de communication, à la fin du conseil des ministres de ce mercredi 6 août.

Cette grâce intervient dans le cadre de l’application de l’article 49 de la Constitution qui permet au Président de la République d’accorder la remise en liberté totale ou partielle d’une peine. «  A l’occasion de la  célébration de la fête de l’indépendance, le Chef de l’Etat qui use de ses prérogatives constitutionnelles, a décidé d’accorder à travers un décret, la liberté à un peu plus de 3000 prisonniers », a dit  le ministre Bruno Koné.

Le décret en question clarifie le statut de ceux qui sont concernés par cette grâce. Elle concerne une partie des personnes condamnées pour des infractions mineures commises en  raison de leur état de précarité ou leur vulnérabilité. « Il s’agit de libérer les personnes qui ne seront pas un danger pour notre société et pour nos concitoyens », a clarifié le ministre.

« Sont exclus de cette décision, les prévenus condamnés pour  les infractions militaires, les atteintes aux droits de l’homme, les crimes et vols aggravés (les vols de nuit, les vols en association), la détention et la vente de stupéfiants, le détournement de deniers publics, les faits de corruption, les attentats à la pudeur, les enlèvements d’enfants », a précisé Bruno Koné.

Pour le gouvernement,  des dispositions  ont été prises  visant  à faire en sorte que ces libertés qui sont  accordées aujourd’hui, n’aient pas d’incidence sur la criminalité. « L’objectif est d’offrir à ces personnes une deuxième chance pour s’insérer dans la société », a justifié le ministre.


Ouattara Ouakaltio