Gestion des frontières : Les préfets et sous-préfets des zones frontalières en formation

Gestion des frontières : Les préfets et sous-préfets des zones frontalières en formation

Gestion des frontières : Les préfets et sous-préfets des zones frontalières en formation

Après la présentation, le 1er février dernier, du Système d’analyse des données et des informations migratoires (Midas) qui vise à aider les Etats à renforcer leurs capacités de gestion aux frontières, l’Organisation internationale de la migration (Oim) organise depuis ce lundi 12 février et ce, jusqu’au 15 février 2018 la formation des formateurs en gestion des frontières.

C’est à l’initiative du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité que se tient, à Grand-Bassam, à l’hôtel  Etoile du sud, cette formation destinée aux préfets et sous-préfets des zones frontalières de Côte d’Ivoire. « Cette formation est importante parce qu’il s’agit de la gestion de nos frontières. Aussi est-il primordial de se doter des outils fiables de gestion », a indiqué Vincent Toh Bi, directeur de cabinet au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité. Aux préfets, sous-préfets et secrétaires généraux de préfectures, des zones frontalières, il a rappelé que dans le cadre de la gestion des frontières, l’initiative leur revient.

Pour la gestion de ses frontières, M. Toh Bi a affirmé que la Côte d’Ivoire a fourni beaucoup d’efforts. En s’engageant dans la construction de postes de polices aux frontières et la mise en place de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (Cnfci). D’ailleurs, il a annoncé que depuis une semaine le décret de la mise en œuvre de la Cnfci a été signé.

Pour sa part Mme Marina Schramm, chef de mission de l’Oim en Côte d’Ivoire, a indiqué que ce cet atelier est réalisé dans le cadre du projet « Renforcer la sécurité aux frontières en Côte d’Ivoire » financé par le Japon. A l’en croire, le projet prévoit en plus de la formation, la construction d’un poste de police à la frontière. Et toute une série de formation au bénéficie des préfets et sous-préfets.

Les crises frontalières étant récurrentes, il était donc nécessaire d’outiller les préfets  et sous-préfets, dira-t-il, pour savoir quelles réponses apporter. Tout en garantissant la plus sécurité aux frontières de la Côte d’Ivoire.

CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info