Gestion de conflit: Le NDI renforce la capacité des leaders de jeunesse

Des participants au séminaire sur la gestion des conflits écoutant les instructions du formateur Koné
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Gestion de conflit: Le NDI renforce la capacité des leaders de jeunesse

Gestion de conflit: Le NDI renforce la capacité des leaders de jeunesse

« Favoriser une meilleure implication des jeunes dans le processus de la réconciliation nationale » en Côte d’Ivoire. Tel est l’objectif que s’est assigné le National democratic institute (Ndi) et le National endowment for democracy (Ned), à travers un séminaire de renforcement des capacités des membres du « Youth reconciliation leadership group (Yrlg) », qui se tient depuis le 25 mars, et ce jusqu’au 26 mars, à Abidjan.

A l’ouverture, la représentante pays/Ndi Côte d’Ivoire, Mme Dominique Dieudonné, a exhorté les jeunes leaders à s’approprier le contenu thématique de cette séance de formation.

Ainsi, pendant ces deux jours, la dizaine de jeunes des partis politiques et des organisations de la société civile, seront instruits sur les « techniques de négociation et gestion de conflit » d’une part, et sur « comment communiquer pour réussir la réconciliation nationale » d’autre part.

Pour la première journée, le formateur, Rodrigue Koné, a présenté aux participants au séminaire les différentes étapes et méthodes pour réussir une réconciliation. Mais avant, il a insisté pour dire que l’essentiel est de comprendre le concept (conflit) et ses manifestations.

Poursuivant, il a défini le conflit comme un affrontement entre des intérêts qui peuvent porter sur des idées ou des valeurs. La violence, selon lui, en est la « phase éruptive ». « Le conflit est un indicateur de dysfonctionnement de la société. C’est un signal d’alarme », a-t-il ajouté. Il a noté que le conflit peut être, par ailleurs, perçu comme « danger et opportunité ». S’il est bien géré, à l’en croire, c’est une opportunité de changement et de remise en cause. Dans le cas contraire, l’on ne pourrait qu’assister à ses conséquences désastreuses.

Face à un conflit, M. Koné a fait remarquer qu’il y a quatre attitudes à adopter: « l’attitude d’imposition et de domination », « la soumission ou l’accommodement », « la coopération et la collaboration » ainsi que « le compromis ». Il a conseillé comme résolution, les deux dernières attitudes qui répondent mieux à la gestion d’un quelconque conflit.

Par ailleurs, les participants au séminaire ont été soumis pour la première journée à un exercice de compréhension du conflit. Et ce, à travers une évaluation sur le contenu de la communication relative aux techniques de négociation et de gestion de conflit.

CHEICKNA D. Salif
salifou.dabou@fratmat.info