François Amichia: "La décentralisation est un indicateur de bonne gouvernance"

Albert François Amichia, président du Conseil des collectivités territoriales, échange avec les journalistes de Fraternité Matin sur la décentralisation et l'intégration sous-régionale (espace Uemoa).
Albert François Amichia, président du Conseil des collectivités territoriales, échange avec les journalistes de Fraternité Matin sur la décentralisation et l'intégration sous-régionale (espace Uemoa).
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François Amichia: "La décentralisation est un indicateur de bonne gouvernance"

François Amichia: "La décentralisation est un indicateur de bonne gouvernance"

« Le Conseil des collectivités territoriales (Cct) de l’espace Uemoa répond au besoin d’intensifier les processus de décentralisation et d’intégration sous-régionale », a indiqué, ce lundi 10 mars, à Abidjan-Adjamé, son président Albert François Amichia.

C’était à l’occasion de « l’Invité des rédactions de Fraternité Matin », une rencontre-débat, où le président de cette institution s’est entretenu avec l’ensemble des journalistes des différentes rédactions sur le thème: « Conseil des collectivités territoriales de l’espace Uemoa: quelle contribution à l’intégration sous-régionale ? »

Selon le président François Amichia, la « décentralisation est considérée comme un indicateur de bonne gouvernance permettant d’impliquer les populations de façon active dans le développement local ».

A travers le Cct, a-t-il souligné, il s’agit de faire des collectivités territoriales de l’espace Uemoa de véritables instruments d’intégration des peuples à la base.

« Les domaines de l’intégration sous-régionale s’intensifient », a fait remarquer M. Amichia. Ces domaines, a-t-il dit, s’étendent non seulement aux domaines monétaire, économique, politique mais aussi diplomatique et sécuritaire.

A l’en croire, le rôle important joué par les organisations sous-régionales dans la crise au Mali, à Madagascar et en République centrafricaine témoigne de cette évolution.

Le président du Cct a également souligné que de par sa proximité avec les populations, son institution peut mener avec efficacité la lutte contre la pauvreté, contribuer au renforcement de la coopération transfrontalière et à la réduction des disparités régionales. Toute chose reconnue par les Chefs de l’Etat de la sous-région.

« En l’espace de deux ans, le Cct a pu mettre en place les fondements d’une intégration par la base et s’imposer comme un partenaire représentatif auprès de la commission de l’Uemoa, des États mais aussi des partenaires au développement », s’est réjoui Albert François Amichia.


CHEICKNA D. Salif
salifou.dabou@fratmat.info