Tels sont les thèmes au menu d’un atelier de renforcement des capacités organisé les 7 et 8 septembre, à la salle de conférences de l’état-major  des armées, à l’intention des Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire.

Initié par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), en collaboration avec le ministère de la Défense, président du comité national de lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits (Vsc), cet atelier a enregistré la participation d’une cinquantaine d’éléments dénommés Pairs éducateurs, et qui sont les points focaux dudit comité.

À la cérémonie d’ouverture, Berthé Nanourou, expert technique violences sexuelles du Pnud, a indiqué que cet atelier de formation vise à créer une prise de conscience parmi les acteurs du secteur de la Sécurité et de la Défense, sur le respect des droits de l’Homme.

Ainsi que sur les manifestations et les conséquences de la violence sexuelle en situation de conflit. Il vise également, selon l’expert, à partager des expériences pour identifier les bonnes pratiques et les leçons apprises pour la prévention et la réponse aux violences sexuelles en situation de conflit. « Après cet atelier, chaque participant sera chargé de sensibiliser, à son tour, au moins 100 personnes dans son unité de base. Soit un total de 5000 Fds à sensibiliser », a-t-il poursuivi.  

Pour sa part, le Colonel-major Yao N’Dri Athanase, secrétaire général du comité national de lutte contre les Vsc, a indiqué qu’il est important de susciter, de créer et de manifester un intérêt pour la lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits. Surtout au moment où la Côte d’Ivoire obtient son retrait de la liste des forces armées impliquées dans cette pratique. 

Il a, en outre, exhorté les participants à s’approprier les résultats de la formation afin de faire des soldats ivoiriens des modèles. Et de la Côte d’Ivoire, une nation respectueuse des Droits de l’homme en période de conflit, une nation moderne et respectée. La formation a été assurée par des experts du Pnud, de la Coordination africaine des Droits de l’homme pour les armées (Cadha) et des Faci.

CASIMIR DJEZOU