Force onusienne au Mali: Alassane Ouattara sollicite le soutien du BRICS

Le Président Alassane Ouattara
Le Président Alassane Ouattara
Le Pru00e9sident Alassane Ouattara

Force onusienne au Mali: Alassane Ouattara sollicite le soutien du BRICS

Force onusienne au Mali: Alassane Ouattara sollicite le soutien du BRICS

Le Président ivoirien, Alassane Ouattara, en sa qualité de Président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), a appelé, le 27 mars à Durban en Afrique du Sud, les pays du BRICS (le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud) à apporter leur soutien à l’Opération de maintien de la paix au Mali, en gestation. L’information est donnée par un communiqué de la présidence.

Le chef de l’État ivoirien s’exprimait en marge des travaux du Forum du dialogue des pays du BRICS qui s’est tenu les 26 et 27 mars.

Le document indique que le Président Alassane Ouattara a échangé sur le processus de transformation de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) en force onusienne avec les présidents membres du BRICS. Surtout que, certains pays comme la Chine sont membres permanents du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (Onu).

Notons qu’une réunion extraordinaire du comité des chefs d’états-majors de la Cedeao s’esttenue dans ce sens les 25 et 26 mars à Yamoussoukro.

Les chefs d’états-majors de la Cedeao ont exprimé leur accord pour les casques bleus en juillet.

La Misma sur le terrain au Mali est composée majoritairement des troupes française, tchadienne et malienne rejointes par celles du Burundi, Rwanda, Nigeria, Niger, etc. avec des appuis logistiques de la communauté internationale.

Notons que l'Onu table sur la "présence complète" de sa "mission de stabilisation" au Mali en juillet pour remplacer la mission africaine Misma et le gros de l'armée française, a déclaré samedi à Bamako, Edmond Mulet, sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix de l'Onu.

"Juillet pourrait voir le transfert de la Misma vers la mission de stabilisation de l'Onu", a déclaré M. Mulet en précisant que ce déploiement devait être précédé par un vote au Conseil de sécurité de l'Onu.

 

Théodore Kouadio

 Theodore.kouadio@fratmat.info