Faci: Les soldats du Bso formés au droit international

Faci: Les soldats du Bso formés au droit international

Selon Massoma Dosso, coordonnateur général de la Cadha, initiatrice du séminaire, en collaboration avec l’état-major général des armées et le Mouvement fédéraliste international-Institut pour la bonne gouvernance,  l’objectif de cet atelier de deux jours est de consolider les acquis de la période post-crise et se prémunir contre le récent passé  douloureux. ''Les notions de base des droits de l’homme ; le droit international humanitaire ; le code d’éthique et de déontologie militaire ; mieux comprendre la Cour pénale internationale ; les violences sexuelles liées aux conflits ; la prévention de la torture et les mauvais traitements ; la responsabilité de protéger ont été passés en revue'', a-t-il dit.

Selon lui, ces modules sont indispensables à la profession militaire parce que permettant aux soldats de mener à bien leurs missions. ''Il est question pour la Cadha de doter nos soldats d’instrument nécessaires qui leur permettent d’éviter autant que possible les violations des droits humains  et des libertés publiques dans l’exercice de leur travail, surtout en période électorale et post-électorale’’, a précisé Massoma Dosso.

Ali Ouattara, point focal Afrique francophone du Mouvement fédéraliste international-Institut pour la bonne gouvernance, partenaire financier de cette formation, a indiqué que ces formations se conjuguent parfaitement avec les priorités de sa structure visant à renforcer les mécanismes de prévention des conflits armés. ''Il nous semble pertinent de continuer notre partenariat avec la Cadha pour renforcer les forces armées ivoiriennes dans la mise en œuvre de la politique de tolérance zéro des Nations unies concernant les violences sexuelles à caractère sexiste dans les opérations de maintien de paix'', a-t-il souligné.

Il a, par la suite, plaidé pour l’introduction dans le programme des écoles de formation militaire, de policiers et gendarmes, des modules sur la justice internationale, la Cpi.

Pour l’officier, il faut mettre en place un mécanisme de prévention et de répression des violences sexuelles ou basées sur le genre au sein des forces armées ivoiriennes ; permettre au commissaire du gouvernement de se pencher sur les cas de viol commis par des militaires et, enfin, vulgariser largement la loi d’éthique et de déontologie militaire, tant au sein des populations militaires que civiles.

Cette initiative a été  saluée par le tout nouveau chef de corps du bataillon de sécurisation de l’ouest, le colonel Soro Dramane. ''Ce séminaire vient indiquer aux soldats les comportement et règles à adopter lors de leurs différentes missions'', a indiqué le successeur du colonel Losséni Fofana.

SAINT-TRA BI