Droits de l’homme: Société civile et journalistes renforcent leurs capacités

Droits de l’homme: Société civile et journalistes renforcent leurs capacités

Après la rencontre avec les membres du Conseil national des droits de l’homme, jeudi, le secrétariat d’Etat chargé desdits Droits a organisé, hier, au Palm Club hôtel à Cocody, un atelier à l’intention des membres des Organisations de la société civile et des journalistes. Il portait sur la restitution et l’appropriation du 3e passage de la Côte d’Ivoire à l’examen périodique universel, le 7 mai dernier, pour faire l’état de la mise en œuvre des 186 recommandations acceptées lors de son précédent passage en 2014.

C’est le lieu de rappeler qu’à la suite de la présentation de son rapport, 248 recommandations ont été faites à la Côte d’Ivoire dont 214 acceptées et 20 reportées. Au titre de ces dernières, l’on note, pêle-mêle : ratifier la convention n0 169 de l’Organisation internationale du travail relative aux droits des peuples indigènes et tribaux, envisager de ratifier la convention n0 189 de l’Organisation internationale du travail sur les travailleuses domestiques ; veiller à ce que les femmes, les enfants, les personnes handicapées, les communautés autochtones et marginalisées participent activement à l’élaboration de lois, politiques et programmes sur le changement climatique et réduire les risques de catastrophe au niveau local, national et international ; promouvoir l’accès à une éducation continue dans tout le pays, etc.

En initiant ces différentes rencontres, il s’agit, pour Aimée Zebeyoux, secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’homme et son équipe, de recueillir les avis et observations des uns et des autres, à l’effet de mieux formaliser leurs propositions au gouvernement. Mieux, il s’agit d’amener les Organisations de la société civile et les acteurs des médias (comprenant ceux de la presse) à s’approprier les recommandations issues de l’examen périodique universel 2019.

Au cours de l’atelier d’hier, la présidente de la coalition des défenseurs des droits de l’homme, Coulibaly Pédan Marthe, a présenté ce mécanisme de l’Examen périodique universel (Epu) qui permet, «tous les quatre ans et demi, l’examen, par les pairs, du niveau de réalisation et d’amélioration des droits de l’homme sur le territoire ».   

Selon elle, l’Epu se fait sur la base de la Charte des Nations unies et la Déclaration universelle des droits de l’homme. Les parties prenantes au processus sont nombreuses. On peut ainsi citer : l’Etat examiné, les autres Etats, le Haut-Commissariat et les organisations internationales des droits de l’homme.

Le rôle des médias dans ce processus est d’accompagner les différentes parties prenantes dans leurs actions.

EMMANUEL KOUASSI