Droits de l’homme: Le CNDH note des progrès en Côte d’Ivoire

Droits de l’homme: Le CNDH note des progrès en Côte d’Ivoire

C’est ce que le Conseil national des droits de l’homme (Cndh) a indiqué le jeudi 19 septembre 2019, à son siège aux II-Plateaux, au cours d’une séance de travail avec le corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire.

Selon le secrétaire général du Cndh, Hassane Diané, ces avancées sont constatées dans le nouveau code de procédures pénales et dans le nouveau code pénal. Notamment, au niveau du régime de garde-à-vue, du régime de la détention préventive et du contrôle judiciaire. « Il y a des modifications au niveau du renouvellement de la garde-à-vue. En outre, le viol par exemple, est clairement défini par la nouvelle législation, ce qui n’était pas le cas dans la précédente. Par ailleurs, il y a désormais des infractions qui ont pour peine, le travail d’intérêt général, en lieu et place de la privation de la liberté. Autre exemple, la mendicité n’est pas punie, tant que le mendiant ne se montre pas agressif… », a-t-il relevé.

La rencontre a également permis à différents responsables du Cndh de faire le point de la situation socio-politique du pays. Ils ont indiqué, entre autres, que le Cndh suit de près l’évolution de l’actualité politique du pays. Notamment, en ce qui concerne le dialogue politique sur la Commission électorale indépendante (Cei), la question de la validité des anciennes cartes nationales d’identité (Cni), les conditions de détention des femmes et des enfants.

Les collaborateurs de Namizata Sangaré ont, cependant, relevé, entre autres, les coûts élevés des frais d’inscription et des frais supplémentaires au niveau des lycées et collèges du pays ; le déficit de l’offre d’hébergement des étudiants ; le paiement irrégulier des bourses des étudiants ; l’état de dégradation avancée des différents Centres hospitaliers universitaires (Chu) du pays, l’inadéquation entre l’offre et la demande au niveau des soins de santé ; la présence d’enfants sur les sites d’orpaillage clandestin.

CASIMIR DJEZOU