DIH : Une session de formation régionale s’ouvre à Abidjan, ce samedi

Les journalistes et la chargée de programme et ses collaborateurs
Les journalistes et la chargée de programme et ses collaborateurs
Les journalistes et la chargu00e9e de programme et ses collaborateurs

DIH : Une session de formation régionale s’ouvre à Abidjan, ce samedi

DIH : Une session de formation régionale s’ouvre à Abidjan, ce samedi

A partir de ce samedi 15 novembre 2014 et ce, jusqu’au 20 novembre prochain, Abidjan sera la capitale sous-régionale du droit international humanitaire (Dih).

Cette importante session de formation est à l’initiative de l’institut international des droits de l’homme (Institut René Cassin) et de la Fondation Friedrich Naumann.

Cette session qui se déroulera à la conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest (Cerao) vise à instruire une centaine d’acteurs entre autres avocats, magistrats, de corps habillés, d’officiers gouvernementaux et d’acteurs de la société civile de l’Afrique de l’Ouest et du centre sur la notion du droit international humanitaire.

« Les principes fondamentaux du droit international humanitaire, les mécanismes de contrôle et d’enquête, les défis actuels du droit des conflits armés, le droit international pénal, l’interdiction internationale de la torture et le droit des réfugiés et des apatrides  se trouveront au centre des échanges », rapporte un communiqué de presse de la Fondation Friedrich Naumann et de l’Institut René Cassin.

Il faut signaler que le choix de la Côte d’Ivoire réside dans le fait que ce pays  « traverse une période de transition importante et doit faire face à des défis majeurs » liés dans l’ensemble au maintien de la cohésion sociale et de la paix. Une autre raison évoqué par Sophie Konaté, chargée de programme de la Fondation Friedrich Naumann  pour la liberté, pour le bureau de Côte d’Ivoire, c’est qu’en plus de la Côte d’Ivoire, « une quinzaine de pays africains passeront par la case élection en 2015. »

C’est ce défi de la sensibilisation et de la responsabilité pour organiser des élections pacifiques et surtout pour prévenir contre la violence électorale et encourager au respect du droit international humanitaire  que répond, selon elle cette session sous régionale.

« La stabilité politique et la cohésion sociale passent nécessairement par le respect inconditionnel des droits humain », prévient la Fondation.

Cette session de formation sur le Dih se fait également en partenariat avec l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire et la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndhci).

Mais avant cette session de formation, il faut noter que des journalistes de la presse en ligne et écrite ont été instruits, le jeudi 13 novembre 2014, sur les activités de la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté. Installé en Côte d’Ivoire depuis 2012, elle pour objectif essentiel de promouvoir le libéralisme et les valeurs de libertés, a insisté Sophie Konaté. Egalement, elle a expliqué que les activités decette Fondation sont axées sur  la formation et les droits de l’homme.

Dans le cadre des préparatifs des élections de 2015, par exemple en Côte d’Ivoire, elle a indiqué que les activités vont être orientées sur la formation pour de scrutins "apaisés" et surtout sur la notion de "responsabilité". C’est pourquoi, dira-t-elle l’essentiel, des thèmes des « Jeudis libéraux auront un lien avec les élections. Dans son programme, Mme Konaté a relevé que sa Fondation a commencé à travailler sur les questions du foncier rural et à la nationalité.


CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info