Dialogue politique: Le gouvernement a ‘‘fait sa part et attend des signaux du FPI’’

Le ministre d'État, ministre auprès du Président de la république, Jeannot Ahoussou Kouadio, lors de son point de presse
Le ministre d'État, ministre auprès du Président de la république, Jeannot Ahoussou Kouadio, lors de son point de presse
Le ministre d'u00c9tat, ministre aupru00e8s du Pru00e9sident de la ru00e9publique, Jeannot Ahoussou Kouadio, lors de son point de presse

Dialogue politique: Le gouvernement a ‘‘fait sa part et attend des signaux du FPI’’

Dialogue politique: Le gouvernement a ‘‘fait sa part et attend des signaux du FPI’’

Le ministre d’État Ahoussou Jeannot, faisant le point du dialogue avec l’opposition, a indiqué que le gouvernement a fait sa part et attend celle du Front populaire ivoirien (Fpi).

Face à la presse, ce samedi 31 mai, à son cabinet à Abidjan-Cocody, il a aussi relevé qu’après la rencontre du 22 mai, le Fpi devrait lever son mot d’ordre de boycott du Rgph. « Le gouvernement a procédé au dégel des avoirs, à la libération de plusieurs prisonniers, dont 50 aujourd’hui. Nous avons fait notre part pour l’avancée vers la réconciliation, il appartient aujourd’hui au Fpi de donner des signaux pour sa bonne foi et de respecter sa signature du communiqué du 22 mai 2014 », a indiqué le Premier ministre Ahoussou.

Pour lui, ces libérations ne sont pas faites au détriment des victimes. Car, les dispositions seront prises par le Chef de l’État pour la réparation.

Il a, par ailleurs, invité les exilés à retourner en Côte d’Ivoire, car, dira-t-il, tous les fonctionnaires militants du Fpi entrés d’exil ont été réintégrés à la Fonction publique. « Des dispositions sont prises pour que la rente viagère de ceux qui ont été ministres et élus soit payée », a-t-il ajouté.

Revenant sur le dégel des avoirs, il a souligné que sur 98 comptes encore gelés, il y a une trentaine qui échappe aux juridictions ivoiriennes et dépendent des Nations unies et de l’Union européenne. Pour lui donc, tous ces efforts du gouvernement visent à apaiser le  climat en vue des élections de 2015.

Interrogé
 sur la libération probable de Simone Gbagbo, il a indiqué qu'elle n'est  pas concernée par les procédures en cours. "En ce qui la concerne, les débats se poursuivent entre les juridictions ivoiriennes et celle de la Cour pénale internationale (Cpi)", a-t-il précisé.


Ouattara Ouakaltio