Désarmement, démobilisation et réinsertion :“ L’Addr ne doit à aucun fournisseur ”

Christian Kodia Ago et  Marcos Lorenzana (de la gauche vers la droite).
Christian Kodia Ago et Marcos Lorenzana (de la gauche vers la droite).
Christian Kodia Ago et Marcos Lorenzana (de la gauche vers la droite).

Désarmement, démobilisation et réinsertion :“ L’Addr ne doit à aucun fournisseur ”

Le chef de la division gestion et administration de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (Addr), Christian Kodia Ago, a déclaré que cette structure ne doit à aucun de ses fournisseurs ni prestataires et qu’elle n’a aucun problème avec ses partenaires. «L’Addr ne doit à aucun fournisseur, ni prestataire», a-t-il déclaré au cours d’un point de presse qu’il animait, le samedi 6 septembre, au siège de l’Addr, à Cocody-Ambassade. Aussi, a-t-il rendu un hommage appuyé au Chef de l’Etat et au gouvernement «qui ont créé une structure et lui ont donné les moyens de travailler» (dixit). Il répondait ainsi à des fournisseurs qui accusent l’Addr de leur devoir. «Il n’est pas juste de parler de fournisseurs de l’Addr, mais plutôt des structures auxquelles l’Addr a succédé», a précisé Christian Kodia Ago.
Quand l’Addr est née, a-t-il rappelé, le Conseil national de sécurité (Cns) a commis un cabinet aux fins de procéder à l’évaluation des droits et arriérés de salaires du personnel des structures dissoutes. Par la suite, l’Etat a mis à disposition de la nouvelle structure une enveloppe de 700 millions de Fcfa pour payer ces droits et arriérés de salaires. Mieux, la structure dirigée par Fidèle Sarassoro a recruté en priorité au sein de ce personnel des structures dissoutes. «Pour les fournisseurs, les conclusions du travail de vérification par le cabinet d’audit n’ont pas encore été transmises à l’Addr ni les ressources pour effectuer ces paiements», a souligné le chef de la division gestion et administration. «Cependant, a-t-il annoncé, des actions auxquelles l’Addr a été associée sont en cours et même intensifiées pour que très rapidement, la question des passifs des prestataires des structures dissoutes soit rapidement réglée.» C’est dans ce cadre qu’il a rencontré, le 2 septembre, le collectif desdits fournisseurs. Il a expliqué que le règlement de ces passifs participera du climat de sérénité dont l’Addr a besoin pour résoudre l’épineux problème des ex-combattants.
Par ailleurs, a-t-il souligné, les rapports entre l’Addr et ses partenaires sont au beau fixe. L’Onuci, par exemple, s’est réjoui Christian Kodia Ago, a accru son appui à l’Addr avec la prise en charge de pratiquement la totalité du pécule de réinsertion des ex-combattants en attendant leur réintégration. Du reste, Marcos Lorenzana de la division Ddr de l’Onuci était présent à sa rencontre avec la presse. Le Fonds international du développement de l’agriculture (Fida), lui, finance un programme de plus d’un milliard de Fcfa dont 600 millions sont mis à la disposition de l’Addr pour l’intégration des ex-combattants dans le secteur de l’exploitation agricole. Grâce à l’appui du Pnud, a-t-il déclaré, près de 500 ex-combattants ont été réintégrés via le Fonds belge tandis que des réhabilitations communautaires ont été faites. 

Pascal Soro