Coulibaly Fononna : "Nous avons vu l’impact de la gouvernance du président Alassane Ouattara sur l’ouest.''

Coulibaly Fononna : "Nous avons vu l’impact de la gouvernance du président Alassane Ouattara sur l’ouest.''

Qu’est-ce que l’APC et qu’est-ce qui vous fait courir aujourd’hui à l’ouest ?

(Rire) Tous les journalistes me posent cette question. Ils me demandent toujours qu’est-ce qui fait courir l’APC. L’APC en tant qu’un mouvement politique et à la veille d’une échéance cruciale comme celle de 2020, en tant que mouvement politique, l’Apc ne peut être que sur le terrain. C’est pour cela que l’Apc court. Et elle court pour présenter les acquis de la gouvernance du président Alassane Ouattara à toute la Côte d’Ivoire et à la communauté internationale. Parce que l’Apc, c’est l’Alliance pour le changement ; un mouvement crée depuis 2009, pour soutenir les actions du président de la République, SEM Alassane Ouattara et le gouvernement dirigé par le premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Nous avions eu toujours comme ligne directrice originelle de soutenir Alassane. Nous nous sommes donné pour mission de faire la promotion de toutes les actions du Président sur toute l’étendue du territoire, de parler du programme social du gouvernement qui s’étend sur 2012-2020. A cet effet à l’ouest, nous avons présenté le programme social du gouvernement et notre cible, c’est bien sûr le monde rural. Nous allons au fin fond du pays pour parler des actions du président. Et je suis très heureux de voir que l’ouest de 2012-2013 que j’ai connu n’est plus l’ouest de 2019. Nous avons vu l’impact de la gouvernance du président Alassane Ouattara sur l’ouest.

Quels sont les acquis dont vous parlez ?

Parlant des acquis, il est vrai que je ne suis pas de l’ouest, mais j'ai passé de temps en temps à l’ouest en tant que politicien avant et après la prise du pouvoir du président Alassane Ouattara. En 2012, pour préparer la visite d’Etat du président de la République à l’ouest, nous y étions dans le cadre de l’Apc. Je me souviens hier qu’entre Bloléquin et Toulepleu, nous avons fait une panne due à l’état de la route. Nous avions mis plus de trois heures pour parcourir cette distance (50 km environ). Mais aujourd’hui, le goudron ira de Bloléquin jusqu’au-delà de Toulepleu, notamment à la frontière d’avec le Libéria. Plus de 38 km de route ont déjà été bitumée sur une distance totale de 65 km. Une usine de traitement d'eau d'un coût de 2 milliards a été inaugurée en septembre 2015 à Sahibly dans la commune de Toulepleu. Quand on passais à Diedrou dans le département de Bangolo où j’ai fait mon meeting, dans le canton Zrabaon, il n’y avait pas d’électricité dans la zone. Mais aujourd’hui quand vous prenez de Logoualé à Diédrou, à environ 50 km et plus, il n’y pratiquement plus de village qui n’est pas électrifié sur votre passage. Je dis bien à l’intérieur, pas en bordure du goudron. La route a été très bien réprofilée. Je pense qu’il y a quand même au niveau de la gouvernance de Ouattara, beaucoup a été fait à l’ouest. 

Il se disait avant que l’ouest est une zone hostile au président de la République. Est-ce que vous l’avez constaté aussi ? 

Les mentalités ont changé à l’ouest. L’ouest était une zone hostile à cause des mensonges et manipulations. Mais aujourd’hui, nos parents de l’ouest, que ce soit les Wê et les yacouba ont compris que le président de la République dans la mise en œuvre de son projet de société ne fait pas de distinction entre les régions. Toutes sont prises en compte dans la gouvernance de Ouattara. Aujourd’hui, nous avons rendu visite au chef de terre et nous savons ce qu’il nous a dit à propos de la gouvernance du président de la République. Nous savons ce que les chefs pensent aujourd’hui. Nous savons ce que les femmes pensent. Nous savons ce que les jeunes pensent. Et nous disons que l’ouest a changé. Parce que l’ouest a compris que le développement c’est avec le Rhdp ; l’ouest a compris qu’il n’y a pas autre alternative que le Rhdp. Le RHDP est la première force politique des deux régions que nous avions visité. La quasi-totalité des élus sont issus du RHDP. 

Quel message lancez-vous aujourd’hui aux jeunes de l’ouest ? 

On a dit à la jeunesse du grand ouest que rien ne peut s’obtenir dans le désordre. Rien ne peut s’obtenir dans un environnement instable. C’est pour cela que nous avons demandé à la jeunesse du grand ouest à œuvrer pour la cohésion entre les jeunes, pour la cohésion entre les femmes, pour la cohésion au sein de la population. Généralement les jeunes sont la proie facile, donc nous avons demandé aux jeunes de l’ouest de ne pas suivre les politiciens aventuriers. De ne pas suivre les politiciens qui n’œuvrent que pour leurs intérêts personnels, mais pas pour l’intérêt général. Parce que ceux qui critiquent aujourd’hui, ils étaient là, ils ont participé à la gouvernance. Aujourd’hui, ils disent le contraire de ce qu’ils disaient hier. On ne peut pas suivre des gens qui ne sont pas conséquents avec eux-mêmes. Pour nous, ce n’est pas une conviction. Nous avons demandé à la jeunesse de tourner le dos aux aventuriers. De tourner le dos à ceux qui ne font que faire des promesses mielleuses qu’ils ne pourront pas réaliser et qui ne pourront pas faire mieux que le Président de la République. Personne ne fera mieux que le Président Alassane Ouattara et son gouvernement dirigé par Amadou Gon Coulibaly.

Interview réalisée à Guiglo par Saint-Tra Bi