Conseil des droits de l’Homme: L’Ivoirienne Keita-Bocoum nommée en Centrafrique

Conseil des droits de l’Homme: L’Ivoirienne Keita-Bocoum nommée en Centrafrique

Conseil des droits de l’homme: L’Ivoirienne Keita-Bocoum nommée en Centrafrique

 

Au cours d’une session spéciale du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies sur la situation en République centrafricaine, l’Ivoirienne Marie-Thérèse Keita-Bocoum a été nommée rapporteur, a appris Fratmat.info, ce mardi 21 janvier sur le site du conseil, à Genève.

Experte indépendante des droits de l’homme, elle aura pour mission d’appuyer  les nouvelles autorités de la transition, « dans le renforcement des droits de l’Homme et de rendre compte des évolutions de la situation en Centrafrique devant le conseil. »

 

 La France a salué cette nomination et a appelé tous les acteurs en Centrafrique à « coopérer pleinement avec l’expert indépendant et à lui garantir un accès sans entrave à l’ensemble du territoire. »

La France s' est dite satisfaite de la tenue de cette session qui a été convoquée à la demande de plus de cent États.

Selon le représentant permanent de la France auprès de l’office des Nations unies à Genève, l’ambassadeur Nicolas Niemtchinow, les « faits décrits en Centrafrique dans le dernier rapport de la Haut-commissaire sont terribles. »

 

Déplorant les « exécutions à grande échelle » et la situation des enfants à Bangui et à Bossangoa, il a exprimé ses profondes inquiétudes. Avant de rappeler que la procureure de la Cour pénale internationale (Cpi) a indiqué que les crimes de guerre contre l’humanité relevaient de sa compétence.

« L’Unicef ( le Fonds des Nations unies pour l'enfance) estime qu’il y aurait entre 3500 et 6000 enfants soldats en République Centrafricaine. Les femmes sont utilisées comme butin de guerre », a révélé le représentant de la France.

Notons qu’une femme, Mme Cathérine Samba-Panza a été élue par le conseil national de la transition, présidente de la transition.

 

CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info