Conflits armés : Vers l’instauration d’un cadre juridique pour les personnes disparues

Conflits armés : Vers l’instauration d’un cadre juridique pour les personnes disparues

Conflits armés : Vers  l’instauration d’un cadre juridique pour les personnes disparues

Réfléchir sur la mise en place d’un cadre juridique pour les personnes disparues dans les conflits armés dans le pays. C’est objectif d’un atelier initié par le Comité international de la Croix rouge (Cicr) et le ministère de la justice.

Cet atelier qui se tient du 12 au 13 novembre vise à permettre d’analyser les normes existantes et identifier les défis qui se présentent. Et cela pour que les droits des familles des personnes disparues soient respectés.

Georges Cominos, chef de la délégation régionale du Cicr d’Abidjan a indiqué qu’après la disparition des personnes au cours des conflits, les parties sont autorisées de prendre toutes les mesures. « Le droit international et les droits de l’homme exigent des parties au conflit qu’elles prennent des mesures pour prévenir les disparitions dans un conflit armé », a-t-il soutenu.

« Il est impérieux que des réflexions soient menées afin de doter la Côte d’Ivoire d’un véritable dispositif juridique. Prenant en compte tous les aspects de la question des personnes portées disparues et de leurs familles. Ce, au sortie de la décennie de crise en s’inspirant des modèles de pays pionniers tel que le Burundi », a souhaité Jean-Fructeux Bako, représentant le ministre de la Justice.

Par ailleurs, Jean-Fructeux Bako a souligné ne pas comprendre « des familles et des communautés, qui ignorent si leurs proches sont vivants ou décédés, sont dans l’impossibilité de tirer un trait sur les évènements violents qui ont bouleversé leur vie ».

Diomandé Mémoué