Commission de la Cedeao: Marcel de Souza dévoile ses projets

Commission de la Cedeao: Marcel de Souza dévoile ses projets

Commission de la Cedeao: Marcel de Souza dévoile ses projets

Le président de la Commission de la Cedeao a animé le lundi 16 octobre 2017, une conférence de presse autour du thème : «  Les chantiers prioritaires de la Cedeao sur les trois prochaines années ». C’était dans les locaux de la représentation de cette institution, à Abidjan-Cocody.

A cette occasion, Marcel de Souza a dévoilé les chantiers qu’il compte réaliser sur la période 2018-2020. Ce sont, entre autres, la réforme institutionnelle et la création d’infrastructures.

Pour ce qui est de la réforme institutionnelle, Marcel Alain de Souza s’est engagé à rendre la commission plus efficiente. « Nous allons réduire les charges de fonctionnement et donner plus de ressources aux projets et programmes qui impactent la vie des citoyens », a-t-il fait savoir. Avant d’annoncer qu’au niveau de la Cour de justice, ce sera cinq au lieu de neuf et de dix statutaires au lieu de 27.

S’agissant des infrastructures, il a promis de construire les routes Abidjan-Lagos et Abidjan-Dakar. « C’est le maillon faible de notre intégration. Nous comptons le réaliser d’ici 2020 », a-t-souligné sans manquer de relever que la sécurité alimentaire reste aussi l’une de ses priorités. « Nous avons des défis multiples et multiformes. Mais pour relever tous ces défis, il nous faut la paix. L’impératif sécuritaire est le numéro1 auquel il faut faire face », a-t-il encouragé.

La paix dans la sous-région était également au centre des échanges. Pour une paix définitive dans l’espace Cedeao, il propose à la place de la force de maintien de la paix de l’Onu, une force d’imposition de la paix.

« Comme toutes les régions, l’espace Cedeao est confronté aux menaces terroristes, aux extrémistes. Nous proposons dans le cadre de la réforme annoncée par l’Onu, la création de brigade spécialisée avec 5000 hommes pour aller pousser du Sahara, ces extrémistes. Nous n‘avons pas beaucoup d’hommes. Mais on peut  en mutualisant nos forces bouter hors du Sahara ces bandits. Nous voulons une force d’imposition de la paix », a-t-il suggéré.

Diomandé Mémoué
Correspondant communal