La parlementaire ivoirienne a participé, dans la capitale togolaise, à une réunion de travail avec la présidente de l’Assemblée nationale togolaise Yawa Tsegan Kouigan Dzigbodi et le président du parlement de la Cedeao, Moustapha Cissé Lo.

De retour à Abidjan, Aka Véronique a qualifié ces échanges de « haute portée symbolique » et « significative à plus d’un titre » dans sa volonté ardente de faire du Cip-Uemoa un puissant outil d’intégration des peuples.

En effet, le Cip-Uemoa travaille à une meilleure implication des populations à la gouvernance démocratique, économique et politique de ses 8 Etats membres.

A court terme, le comité entend achever la construction du parlement de l’Union et organiser une Conférence internationale des femmes parlementaires de l'Union. Ce qui suppose d’avoir l’appui des autres structures parlementaires sous-régionales.

La démarche en terre togolaise de la présidente du Cip-Uemoa avait, justement, pour but d’obtenir le soutien de ses pairs sénégalais et togolais.

Aka Véronique confie avoir eu une rencontre « fructueuse » qui s’est déroulée dans « une ambiance de compréhension mutuelle ».

La réunion de Lomé a, selon elle, permis également de faire « une analyse approfondie » sur la nécessaire « intégration des peuples » et sur la façon d’encourager « l’éveil démocratique » au sein de l’union.

C’est le 14 avril 2019 que la députée d'Anoumaba-Tiémélékro a été élue à la tête du Cip-Uemoa. Créé en 1998, cet organe de contrôle démocratique dont le siège est à Bamako regroupe 8 pays.

Benoit HILI