Charnier de Yopougon: Le CVCI porte plainte contre "Notre Voie"

Les parents des victimes du charnier mécontent de Notre Voie
Les parents des victimes du charnier mécontent de Notre Voie
Les parents des victimes du charnier mu00e9content de Notre Voie

Charnier de Yopougon: Le CVCI porte plainte contre "Notre Voie"

Charnier de Yopougon: Le CVCI porte plainte contre "Notre Voie"

Le collectif des victimes en Côte d’Ivoire (Cvci) a porté plainte, ce lundi 4 novembre, auprès du procureur de la République d’Abidjan-Plateau, contre les auteurs du charnier de Yopougon d’octobre 2000 et surtout contre le quotidien « Notre voie » et des journalistes dudit quotidien pour délation et tentative de trouble à l’ordre public.

Selon le président du Cvci, Issiaka Diaby, après la commémoration du 13ème anniversaire des tueries de l’an 2000, le dimanche 27 octobre 2013, au carré des martyrs du cimetière de Williamsville, le quotidien « Notre voie », dans sa parution du lendemain lundi 28 octobre, en sa page 2, sous les plumes de Boga Sivori, Benjamin Koré et B.K, l'on pouvait lire: « il y a 13 ans déjà, le Rdr créait le charnier de Yopougon »; « le charnier de Yopougon, un montage grossier »; « une capacité de nuisance au dessus de la moyenne ».

Pour le collectif des victimes en Côte d’Ivoire et leurs parents, « trop c’est trop. C'est pourquoi, nous avons porté plainte contre ce quotidien », fait remarquer Issiaka Diaby. Pour lui, il faut que la lumière soit faite afin que toutes les victimes se sentent soulagées.

La plainte a été enregistrée, ce lundi 4 novembre sous le n°7154/D/PR-AP/TPI, par l’adjoint au procureur de la République. Par la même occasion, le Cvci,dans le souci de vérité, a demandé au doyen des juges d’instruction d’ouvrir les auditions de Lahoua Souanga Etienne dit César Etou, directeur par intérim de « Notre Voie » et les journalistes cités plus haut et les témoins.

« Si des preuves irréfutables sont produites par les témoins qui accablent des responsables du Rdr, que ceux-ci soient traduits devant les juridictions ivoiriennes compétentes en la matière », a prévenu Issiaka Diaby.

Selon lui, les victimes et parents des victimes de ces évènements demandent justice et réparation.

L’adjoint au procureur de la République, selon Issiaka Diaby, a profité de cette occasion pour demander aux jeunes de s’inscrire résolument sur la voie de la réconciliation nationale prônée par le Chef de l’État, le Président Alassane Ouattara. Ce, en évitant surtout de se faire justice.


Franck YEO