CEI: Des partis d’opposition demandent à leurs représentants de se retirer

CEI: Des partis d’opposition demandent à leurs représentants de se retirer

CEI: Des partis d’opposition demandent à leurs représentants de se retirer

Ils subordonnent leur participation aux élections à la réforme de la Cei. Ces partis politiques de l’opposition, par la voix de Ouattara Gnonzié, président du Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (Rpp), hier, au cours d’un point de presse à Cocody, ont « rejeté toute activité ou consultation que la Cei est amenée à organiser ».

Le conférencier, en outre, pour manifester son désaccord avec la nomenclature de la commission en charge d’organiser les consultations, a soutenu que les formations politiques de leur plate-forme, « retirent officiellement leur confiance et leur caution à la Cei, ainsi qu’à tous les commissaires, y compris ceux qui siègent pour le compte des partis de l’opposition ; réaffirment, une fois pour toutes, la rupture du consensus sur la Cei ».

Ouattara Gnonzié a précisé que leur position ne changera point, tant que le gouvernement n’appliquera pas l’arrêt du 18 novembre 2016 de la Cour africaine des Droits de l’homme et des peuples. Le président du Rpp, lors de cet échange avec la presse, a fait savoir que leur plate-forme est constituée de 16 partis politiques et d’une organisation de la société civile.

Il avait à ses côtés, pendant la rencontre, Ahipeaud Martial, président de l’Union pour le développement et les libertés (Udl), Dedi Adèle, vice-présidente du Front populaire ivoirien (Fpi), Norlander Blé, président de Les Démocrates de Côte d’Ivoire (Ldci) et Adama Ouattara du Mouvement ivoirien pour le renouveau et l’espoir (Mire).

KANATÉ M