Bruno Koné: L’État continue de "tendre la main" au FPI

Bruno Koné: L’État continue de "tendre la main" au FPI

Bruno Koné: L’État continue de "tendre la main" au FPI

Le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, interrogé sur la rupture d’avec le Fpi annoncé par ce parti, a indiqué que le gouvernement « tend toujours la main » mais « ne saurait se déculotter face aux exigences du Front populaire ivoirien (Fpi) ».

C’était ce mercredi 2 avril, lors de son point de presse hebdomadaire à la fin du conseil des ministres.

« Aujourd’hui l’État ne peut complètement se déculotter face au Fpi, c’est important de le dire car, l’Etat travaille pour la majorité des Ivoiriens », a déclaré Bruno Koné.

Poursuivant, il a souligné: « je ne pense pas que la majorité des Ivoiriens soit d’accord avec les exigences du Fpi, d’autant que le gouvernement a apporté des réponses à toutes les demandes importantes qui sont faites par ce parti.»

Selon lui, ce qui est important pour le gouvernement, c’est l’amélioration des conditions de vie des Ivoiriens. C’est pourquoi, il a indiqué qu’il est regrettable que  certains  ne s’inscrivent pas dans cette évolution des choses.

« Certains disent qu’il y a un train qui est en train de passer etque ces personnes-là vont regretter dans quelque temps de n’être pas montées à bord. Il va vite et est au service des Ivoiriens. Ce train, c’est l’amélioration des conditions de vie au quotidien des Ivoiriens. »

S'agissant des actions posées par le gouvernement, Bruno Koné a cité la libération des prisonniers et le dégel des avoirs des pro-Gbagbo. «  Il y aquelque temps, on parlait du dégel des avoirs. Aujourd’hui, ils sont pratiquement tous dégelés sauf ceux pour lesquels il y a des suspicions fortes qu’ils financent des groupes en Côte d’Ivoire. Ceux qui s’expriment aujourd’hui, le font parce qu’ils ne sont plus en prison », a-t-il dit.

Le porte-parole du gouvernement a, par ailleurs, révélé que le Fpidonne de faux chiffres sur ceux qui sont encore détenus. « Aujourd’hui, on nous aligne des nombres de personnes non libérées. Ces chiffres sont très contestables car, il est facile de s’asseoir chez soi et dire qu’il y a 800, 1000 pourquoi pas 10.000  prisonniers? Ce sont des chiffres qui sont farfelus », a-t-il déploré.

Aussi a-t-il rappelé que tous les acteurs politiques étaient conscients du fait que la Commission électorale indépendante (Cei) serait réformée après les élections générales.

A l’en croire, le gouvernement travaille à cette réforme. « Les décisions concernant la Cei seront rendues publiques. Le Chef de l’État a souhaité que les discussions se fassent et que les décisions soient prises en accord avec les partis politiques d’opposition. »


Ouattara Ouakaltio