Barrage de Soubré: Le Chef de l’État attendu dans la région le 2 novembre

Barrage de Soubré: Le Chef de l’État attendu dans la région le 2 novembre
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Barrage de Soubré: Le Chef de l’État attendu dans la région le 2 novembre

Il viendra inaugurer le barrage hydroélectrique, et par la même occasion, procéder à la pose de la première pierre du barrage de Gribo popoli. 

« Ce jour-là, nous devons sortir très nombreux pour dire Akwaba au Président pour toutes ses actions en faveur de notre région. Ça doit être un rendez-vous avec l’histoire car ce barrage est un cadeau exceptionnel que nous a offert le Président. Je vous mets tous en mission partout dans la région et même au-delà pour porter ce message de rassemblement pour l’accueillir », a lancé le représentant de l’État aux participants à la session qui ont accueilli cette nouvelle avec des applaudissements nourris.

En outre, Alliali Kouadio n’a pas manqué d’inviter les populations à s’investir dans les préparatifs de l’évènement pour sa réussite totale. « Ce sera pour nous l’occasion de rendre un vibrant hommage au Président Alassane Ouattara », a-t-il conclu.

Un projet mythique devenu réalité

Le 25 février 2013, c’est dans une ferveur totale, une liesse populaire, que le chef de l’État, Alassane Ouattara, a procédé à la pose de la première pierre du barrage hydroélectrique de Soubré. Les populations fières et heureuses n’ont pas boudé leur plaisir. Et pour cause, après plusieurs reports, les travaux de construction du barrage ont été définitivement lancés.

Un mois après, c'est-à-dire, en mars 2013, les travaux ont effectivement démarré. Cette grande infrastructure devient ainsi une réalité concrète, depuis l’étude sommaire réalisée en 1962. Le barrage de Soubré constitue un ouvrage important pour assurer à moyen terme l’équilibre de l’offre et de la demande en électricité.

Le projet d’aménagement hydroélectrique de Soubré aura une puissance de 275 MW et un productible annuel d’environ 1100 GWh. Il permettra de relever le niveau de l’hydroélectricité en Côte d’Ivoire, de rééquilibrer le mix énergétique et de faire face, à moindre coût, à l’évolution croissante de la consommation nationale. C’est un projet structurant qui permet de reprendre la valorisation de l’immense potentiel hydroélectrique de la Côte d’Ivoire évalué à  2000 MW dont seulement 25% sont utilisés à ce jour.

Ce barrage de Soubré deviendra le plus grand du pays devant celui de Taabo (210 MW et Buyo (165MW). En plus du Ghana, du Togo, du Bénin et du Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, devrait à terme approvisionner la Sierre Leone, le Libéria et la Guinée.

Des retombées pour les populations locales

Les retombées socioéconomiques du barrage hydroélectrique de Soubré, le plus grand du pays et le 2e de la région, après celui de Buyo, sont immenses. En ce sens que la construction du Barrage a permis la création de plus de 5.000 emplois sur une durée de 56 mois avec plusieurs centaines d’emplois permanents. Par ailleurs, plusieurs appels d’offres ont été lancés en faveur des entreprises locales spécialisées dans les prestations de service et la fourniture de matériaux. Ce projet a permis la construction d’infrastructures de base telles que des marchés, des logements, des écoles, un centre de santé, un complexe sportif, une station d’épuration, etc. Sans oublier la création d’activités génératrices de revenus au profit des populations dans les domaines de la pêche, avec le lac, de l’agriculture, du tourisme.

Rappelons que le projet d’aménagement hydroélectrique de Soubré est le fruit de la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et la Chine. D’un financement global estimé à 331 milliards de FCfa dont 281 milliards de FCfa pour la construction du barrage et des cités et 50 milliards de FCfa pour les mesures environnementales et sociales.

Sur les 331 milliards de FCfa, Eximbank China contribue à hauteur de 239 milliards de FCfa et la Côte d’Ivoire pour 92 milliards de FCfa. Synohydro, l’entreprise qui réalise l’ouvrage, a dû ramener le délai d’exécution des travaux lancés en février 2013 de cinq à quatre ans. En outre, les ressources de tous les acteurs opérationnels ont été renforcées à la demande du Président Alassane Ouattara.

BRIGITTE P. N’GUESSAN

CORRESPONDANTE REGIONALE