Attentat du FOKKER 100 : Guillaume Soro et les survivants ‘‘réclament justice’’

Une vue du Fokker 100
Une vue du Fokker 100
Une vue du Fokker 100

Attentat du FOKKER 100 : Guillaume Soro et les survivants ‘‘réclament justice’’

 Attentat du FOKKER 100 : Guillaume Soro et les survivants ‘‘réclament justice’’

29 juin 2007- 29 juin 2014. Cela fait 7 ans que l’actuel président de l’Assemblée nationale de Côte  d’Ivoire, Guillaume Kigbafori Soro et quelques compagnons échappaient à un attentat à l’aéroport de Bouaké dans le centre du pays.

Le Fokker 100 qui le transportait à Bouaké, a été bombardé à la roquette après son atterrissage sur le tarmac de l'aéroport. Pour l’ancien premier ministre Guillaume Soro, le 29 juin « est un jour de souvenir et d’émotion. » Et pour le 7ème anniversaire, il a indiqué que ce dimanche 29 juin, il retrouvera  tous ses compagnons de « l’aventure tragique du Fooker 100 ».

« Loin de remuer le couteau dans la plaie, il s'agira de réclamer justice, de célébrer la solidarité », a déclaré Guillaume Soro sur sa page officielle facebook. Avant de poursuivre : « Nous ferons le point de nos morts. Nous serons solidaires de leurs familles. Savoir si leurs enfants vont à l'école, et ce que nous pouvons faire pour suppléer à la disparition tragique de leurs parents. Quelle aide nous pouvons apporter à ces serviteurs de l'Etat ainsi oubliés. »

Faisant le décompte, il  a indiqué qu’après les quatre morts sur le coup dans l’avion deux autres personnes de cette « aventure » sont décédées plus tard. Il s’agit de l’adjudent-chef major Abedié Manto et l’ex-secrétaire général de l’Assemblée nationale Me Konaté Fakhy.

D’ailleurs ce dernier lors de la célébration du 6ème anniversaire en 2013, il a souligné que l’objectif de cet attentat était de donner un coup d'arrêt au processus de sortie de crise et de paix en cours en ''tuant le Premier ministre Guillaume Soro qui en avait la conduite''.

''Ce processus que dirigeait Guillaume Soro devait aboutir à la démocratie et surtout à la paix en Côte d'Ivoire après le conflit armé. Soro, étant la cheville ouvrière, notez au passage qu'il se rendait à Bouaké pour l'installation des magistrats dans le cadre des audiences foraines, son assassinat aurait empêché le pays de retrouver cette paix. Les ennemis de la paix s'en réjouiraient'',  avait expliqué Me Fakhy Konaté.

Pour Guillaume Soro la commémoration du 7ème anniversaire de cet attentat manqué est l’occasion pour les victimes de pardonner et d’accepter de se reconstruire. « Nous ne devons pas oublier pour que plus jamais pareil drame ne se reproduise! Car chaque fois que nous nous souviendrons, nous commémorerons l'attentat, le bourreau sera mal à l'aise. Aucun bourreau n'aime être mis face à ses propres forfaits », a-t-il insisté.

Notons qu'une enquête, dont les résultats ne sont pas encore connus, a été ouverte au lendemain de cet attentat manqué.


CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info