Appel au repentir: Le FPI donne sa position au gouvernement

Le Fpi dit non à l'appel au repentir du gouvernement
Le Fpi dit non à l'appel au repentir du gouvernement
Le Fpi dit non u00e0 l'appel au repentir du gouvernement

Appel au repentir: Le FPI donne sa position au gouvernement

Appel au repentir: Le FPI donne sa position au gouvernement

La direction du Front populaire ivoirien (Fpi) a appelé, ce lundi 15 juillet, dans un communiqué parvenu à fratmat.info, les partenaires bilatéraux et multilatéraux de la Côte d’Ivoire à soumettre leur aide au développement aux conditionnalités de légalité démocratique ainsi qu’aux droits de l’homme.

Le communiqué signé de son secrétaire général par intérim, Kodjo Richard, est la résultante d’une réunion de son comité central tenue le samedi 13 juillet dernier.

Outre ce point, «  le comité central s’insurge contre les propos tenus par le Chef de l’État appelant le Fpi à se repentir. Il rappelle à la communauté nationale et internationale que le Fpi est un parti responsable des actes qu’il pose et les assume. Il appelle le gouvernement à une conduite décente et audacieuse d’un processus de négociation qui ne soit pas l’otage de simple effet d’annonce et d’une communication politique au détriment d’une réelle exigence nationale de normalisation et de réconciliation. »

Le Fpi s’est également dit indigné  que 84 membres sur 90 prisonniers (tous proches du Fpi) soient déférés à la Cour d’assises. Toutefois, il appelle « les décideurs et  les organisations de lutte pour les droits de l’homme à user de toute action légitime et légale pour que soient respectés les droits des militants de l’opposition.»

Concernant l’affaire Laurent Gbagbo, le comité central qui soutient que le procès est politique, « instruit le Secrétariat général du Fpi à prendre toutes dispositions utiles et nécessaires pour que soient prises en compte les références pertinentes du Statut de Rome pour la Cpi, relatives au pouvoir de suspension des enquêtes et de poursuites par le Conseil de sécurité à travers une résolution, en vertu du chapitre VII de la Charte de l’Onu. »

Ouattara Ouakaltio