Cela passe, à l’en croire, par l’adoption des textes de loi qui prennent véritablement en compte les préoccupations des peuples de l’espace francophone. En foi de quoi, il lancera aux nombreux participants dans la salle : « Nous devons, en tant qu’institution parlementaire, prendre des mesures législatives fortes, cohérentes, concrètes et parfaitement adaptées aux besoins de nos populations. Il nous faut promouvoir et mettre en œuvre un parlementarisme nouveau, qui s’adapte aux exigences d’un monde de plus en plus complexe. Oui, il nous faut démontrer que les principes et les valeurs qui fondent notre projet transcendent l’espace et le temps ».

Amadou Soumahoro s’est, dans cette perspective, réjoui de la pertinence du thème de ces assises « Parlements et renforcement de la démocratie ».

Selon lui, cette thématique s’inscrit bien au cœur des défis actuels et approfondit la réflexion sur celles qui ont fait l’objet des sessions précédentes de l’Apf, notamment les 42e, 43e et 44e sessions.

Il a, par ailleurs, rappelé que les organisations parlementaires, dont la mission de législation et de contrôle des actions du gouvernement est cruciale, pour promouvoir la démocratie.

En tant que représentants des peuples, a-t-il poursuivi, les parlementaires ont une légitimité démocratique directe, qui leur confère toutes les cartes, pour renforcer la démocratie dans leurs États, à travers le respect des droits de l’homme, de l’état de droit, de l’égalité des sexes, des élections libres et régulières et de la séparation des pouvoirs.

Le président de l’Assemblée nationale a, en outre, demandé à ses pairs de travailler dans l’union et de collaborer pour préserver la stabilité, poursuivre le progrès et consolider la démocratie, sans cesse éprouvée dans leurs États, même les plus puissants. « C’est la seule issue possible pour regagner le respect et le soutien de nos concitoyens », s’est-il convaincu.

Amadou Soumahoro a fait savoir que le Parlement ivoirien est fondamentalement attaché aux valeurs de liberté et de progrès, et travaille avec les autres institutions au renforcement de la démocratie. Toute chose, à l’en croire, qui fonde l’engagement d’Alassane Ouattara à organiser une élection présidentielle apaisée en Côte d’Ivoire en 2020, tout comme l’a été celle de 2015.

K. MAMADOU