Alpha Barry : “ Le bilan du Traité d’amitié et de coopération est positif ’’

Alpha Barry : “ Le bilan du Traité d’amitié et de coopération est positif ’’

Alpha Barry : “ Le bilan du Traité d’amitié et de coopération est positif ’’

Pourquoi avoir reporté la question du mont Péko?

Ce qui est important, c’est de réaffirmer la nécessité de préserver l’environnement, l’interdiction d’exploitation des forêts classées et l’engagement des deux parties à procéder à un recensement d’ici la fin de l’année. Les deux parties vont se retrouver pour trouver une solution définitive.

Le Tac a aujourd’hui 10 ans, quel bilan pouvez-vous dresser de cette décennie de coopération?

C’est un bilan positif. D’abord, sur le plan de la coopération, on a enregistré des résultats satisfaisants. Mais il ne faut pas oublier l’aspect politique qui est très important. Compte tenu de l’histoire récente des deux pays qui ont chacun eu des problèmes, compte tenu aussi de l’histoire ancienne de ces deux pays frères, et compte tenu de la forte population burkinabé immigrée en Côte d’Ivoire. On parle de quatre millions. La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ne peuvent pas avoir une relation quelconque. C’est ce qui fonde cette amitié et cette fraternité. On ne doit plus revivre les problèmes que nous avons eus à un moment donné de notre histoire. C’est à l’image de la France et de l’Allemagne qui étaient arrivés jusqu’à la guerre et qui, maintenant, forment un couple qui fonctionne bien. C’est ce travail qui est fait. Et à ce niveau, on peut dire que le bilan est positif.

Pensez-vous que ce Tac va insuffler un dynamisme nouveau à ces relations ivoiro-burkinabé ?

Oui. Vous avez vu que le forum des hommes d’affaires a pu se tenir. On a décidé que ce forum-là va être régulier, en marge de chaque tac. C’est quelque chose d’assez concret dans les relations entre les deux pays. C’est une relation qui existe déjà. L’un des constats qui a été fait, c’est que les Burkinabè sont les quatrièmes investisseurs de la Côte d’Ivoire. Ce sont eux qui sont dans tous les secteurs : banque, travaux publics, industrie etc. C’est donc important, le développement de cette coopération entre les hommes d’affaires.

Propos recueillis

Par Benoit Hili et Sylvain Namoya