Affaire prêt du Congo à la Côte d’Ivoire: Le FPI s’en félicite mais émet des réserves

Laurent Akoun, secrétaire général du FPI
Laurent Akoun, secrétaire général du FPI
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Affaire prêt du Congo à la Côte d’Ivoire: Le FPI s’en félicite mais émet des réserves

Affaire prêt du Congo à la Côte d’Ivoire: Le FPI s’en félicite mais émet des réserves

Dans un communiqué en date du lundi 11 novembre, dont fratmat.info a eu copie, la direction du Front populaire ivoirien (Fpi), parlant du prêt du Congo à la Côte d’Ivoire, indique: « pour avoir déjà géré le pouvoir d’État, le Fpi se félicite de ce bel exemple de coopération sud-sud qu’illustre ce flux d’endettement de la Côte d’Ivoire auprès de ces pays. »

Toutefois, le Fpi estime que ce qui est mis en cause ici « c’est la révélation de l’extrême fragilité des finances publiques ivoiriennes.»

En effet, selon le communiqué, le Fpi souligne que l’histoire récente indique qu’en pleine crise, la Côte d’Ivoire a engrangé des devises en provenance de la Guinée équatoriale en contrepartie de l’exportation du savoir-faire du Bureau national d'études techniques et de développement (Bnetd) dans ce pays.

La coopération économique sud-sud a donc toujours existé et les pays du sud ont intérêt à en faire la promotion. « Il se trouve que les relations économiques internationales mettent en jeu des rapports de force. Ainsi, hier, sous la gouvernance du Président Laurent Gbagbo et en pleine crise, les devises que gagnait la Côte d’Ivoire en provenance des pays du sud résultaient des performances économiques de ce pays. Tandis qu’aujourd’hui, l’entrée de ces devises chez nous est la conséquence de notre fragilité économique. Elles sont destinées à financer nos déficits. »

C’est pourquoi, le Fpi souhaite que "la tendance s’inverse  rapidement." Car, selon lui, les performances de l’économie de la Côte d’Ivoire sont les minimales attendues pour un pays qui sort de plus de dix années de crise et « dont le territoire géographique est enfin réunifié, où la belligérance armée s’est estompée et dans lequel l’essentiel des infrastructures de base ont été préservées. »

Pour que cette tendance s’inverse, le parti de Laurent Gbagbo préconise une gouvernance autre que celle appliquée par le gouvernement actuel. "L’une des recommandations dans ce sens, c’est de vivre selon ses moyens. Cela consiste pour l’État, à choisir de financer les projets dont la valeur est égale à ses ressources propres. Si d’aventure, la valeur des projets à financer excède ses recettes propres, alors l’État se fait obligation de ne les financer qu’à partir d’emprunts concessionnels".


Ouattara Ouakaltio