Visite d’Etat: Ouattara met en service une station de production d’eau dans le Gbèkè

Le Chef de l'Etat à  la mis en service de la station
Le Chef de l'Etat à la mis en service de la station
Le Chef de l'Etat u00e0 la mis en service de la station

Visite d’Etat: Ouattara met en service une station de production d’eau dans le Gbèkè

Visite d’État: Ouattara met en service une station de production d’eau dans le Gbèkè

Après le meeting de Botro, le Président Alassane Ouattara a procédé, ce mercredi 27 novembre, à la mise en service de la  station de traitement d’eau de la Loka. Cette station devra desservir 825.000 habitants et satisfaire les populations du département de Bouaké et 74 autres localités environnantes.

D’une capacité de production d’eau potable de 1250 m3 par heure, elle permettra de desservir 12 villages de Botro, 5 villages  de  Diabo, 4 villages de  Brobo, 5 villages de  Djebonoua, 38 villages  de Sakassou  et 2 villages de Languibonou.

Initialement, cette station produisait 900 m3 par heure. Elle a, indique-t-on, bénéficié d’une augmentation de 700 m3 par heure. Notons que l’augmentation de la capacité de production d’eau potable a fait l’objet de requête de la part des populations de Gbèkè.

Le Président de la République, Alassane Ouattara, appréciant cette œuvre, a indiqué que c’est une belle réalisation au profit des populations. Il est prévu le renforcement  de la capacité de production de la station de 8800 m3 par jour afin de satisfaire entièrement  les besoins des populations  de la capitale de Gbèkè et des localités proches en eau potable d’ici  2022.

Pour un financement total de 3 milliards de Fcfa prévus au départ, c’est en  définitive 5 milliards de Fcfa qui ont été décaissés. Cet ouvrage a été  financé par  la Banque mondiale et l’Union européenne.

A Bouaké comme dans toutes les villes anciennement sous contrôle des Forces nouvelles, les populations ne payaient pas de facture d'eau depuis le déclenchement de la crise ivoirienne en 2002.

Cette situation a  entraîné  un manque à gagner pour l'État, mais aussi a  engendré  un problème lié à la mauvaise gestion de l'eau.  Ce qui a également contribué à accentuer les déficits en eau potable.


Ouattara Ouakaltio
(Envoyé spécial)