Université FHB: Le ministre Bacongo et les étudiants font la paix

Le ministre Bacongo et les étudiants font la paix
Le ministre Bacongo et les étudiants font la paix
Le ministre Bacongo et les u00e9tudiants font la paix

Université FHB: Le ministre Bacongo et les étudiants font la paix

Université FHB: Le ministre Bacongo et les étudiants font la paix

 

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Cissé Ibrahima Bacongo, a procédé à une visite guidé, ce vendredi 14 juin, à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.

 

Dans la matinée, il a inauguré la salle multimédia de ladite université en présence de l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Georges Serre. Dans l’après-midi, le ministre Bacongo a été reçu par les étudiants à l’amphithéâtre A pour fumer le calumet de la paix après les évènements du 13 mai dernier.

  

Les étudiants, par la voix de Mlle Yao Akissi Emma, ont présenté leurs excuses à leur ministre de tutelle pour les incidents du 13 mai dernier. Ce jour-là, le ministre a essuyé des propos désobligeants de la part de certains étudiants.

 

Visiblement ému, Cissé Bacongo a souligné le caractère symbolique de cette démarche.« Je ne veux plus me souvenir du 13 mai.Je veux vite effacercet événement de ma mémoire. C’est un bégaiement de l’histoire », a-t-il déclaré.

 

Il a indiqué que sa volonté n’est pas de brimer les étudiants mais plutôt leur permettre de s’inscrire dans la perspective du « Départ nouveau ». C'est dans ce cadre que se situent les nombreuses actions de réhabilitation entreprises dans les universités ivoiriennes.

 

Mme Bakayoko Ly Ramata, présidente de l’Université Félix Houphouët-Boigny,a tenu à remercier le ministre pour avoir répondu favorablement à l’invitation des étudiants en dépit de la violence dont il a été victime sur le campus universitaire.

 

Aux étudiants, elle a demandé qu'ils se mettent au travail dans la discipline. Car, dira-t-elle, « vos problèmes peuvent être résolus. Il suffit de savoir les poser et patienter ».

 

Cette rencontre a été également marquée par la lecture par Mlle Touré Massendjê, étudiante en sociologie,de la charte Alhassane Salif N’Diaye de la non-violence signée le 2 juin dernier.

 

Eugène YAO

eugene.yao@fratmat.info