UA: Le Conseil de paix condamne l’attaque terroriste survenue à Nairobi

Alassane Ouattara présidant la réunion du conseil de paix
Alassane Ouattara présidant la réunion du conseil de paix
Alassane Ouattara pru00e9sidant la ru00e9union du conseil de paix

UA: Le Conseil de paix condamne l’attaque terroriste survenue à Nairobi

UA: Le Conseil de paix condamne l’attaque terroriste survenue à Nairobi

Le Chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara a présidé une réunion au sommet du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine (Ua) en marge de la 68ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le lundi 23 septembre dernier. Au cours de laquelle le conseil a condamné l’attaque terroriste survenue à Nairobi au Kenya, le 21 septembre.

Le conseil s’est réjoui de l’établissement d’un partenariat plus cohérent et plus efficace entre les Nations unies et l’Ua.

Concernant la situation en République Centrafricaine, le conseil a « réitéré sa profonde préoccupation ». En outre, il a lancé un « appel pressant à tous les États membres de l’Ua pour qu’ils se mobilisent activement en vue d’apporter les ressources nécessaires pour la tenue d’élections crédibles et transparentes en Guinée-Bissau.

S’agissant du conflit soudanais, le conseil a indiqué qu’il ne saurait avoir une solution militaire. Les protagonistes soudanais ont donc été invités à renouer avec le dialogue pour trouver une solution à ce qui les oppose.

Avant la réunion du conseil de paix, le Président Ouattara a échangé avec le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon et le directeur exécutif de Human rights watch (Hrw).

Avec Ban Ki-moon, ils ont abordé, selon Alassane Ouattara, des « questions relatives au Mali, à la Guinée-Bissau mais également les prochaines élections en Guinée Conakry et enfin la situation de la Centrafrique. »

Pour les prochaines élections en Guinée-Bissau prévues pour le 24 novembre prochain, le Chef de l’État a « insisté sur la nécessité pour les Nations unies d’apporter leur soutien à la Cedeao. »

« En outre, il a révélé avoir demandé un soutien des Nations unies aux pays de la Cedeao qui ont accepté d’apporter des contributions volontaires pour le financement de ces élections », indique une note de la présidence de la République ivoirienne.

Au cours de l’audience qu’il a accordée au directeur exécutif de Human Rights Watch, ils ont abordé le processus de réconciliation, la nécessité d’avoir une justice impartiale en Côte d’Ivoire et la position du gouvernement sur la demande de transfèrement de Mme Simone Gbagbo à la Haye, exprimée par la Cpi.

« Aux termes de cette audience, Kenneth Roth a indiqué que le Président de la République a réaffirmé son engagement à lutter contre l’impunité, car il ne peut y avoir de réconciliation nationale sans œuvre de justice », indique le communiqué de presse de la présidence.

Pour ce qui est de la demande de transfèrement de Simone Gbagbo à la Haye, Alassane Ouattara a réaffirmé, selon le directeur exécutif de Human Rights Watch, la position du gouvernement ivoirien qui est de la juger en Côte d’Ivoire.

CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info