Marché Carbone: "Plus une option, mais un combat" pour les pays africains, selon Duncan

Marché Carbone: "Plus une option, mais un combat" pour les pays africains, selon Duncan

Marché carbone: "Plus une option, mais un combat" pour les pays africains, selon Duncan

La Côte d’Ivoire approuve la décision adoptée à la dernière conférence des parties à Doha en décembre 2012, au Qatar, de proroger jusqu’en 2020, la période d’engagement du protocole de Kyoto. L'information est donnée par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan ce jeudi 4 juillet, à l’ouverture du 6ème Forum africain du carbone qui se tient à Abidjan.

Le pays s’était, en effet, engagé en 1994 sur la voie du développement durable avec la ratification de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et son adhésion en 2007 au protocole de Kyoto.

Cet engagement, a indiqué le chef du gouvernement, passe par l’appropriation des outils institutionnels et la mise en place de stratégies adaptées aux nouveaux concepts liés au carbone. Ce sont, en l’occurrence, l’économie verte, le mécanisme pour un développement propre et la réduction des émissions liées à la  dégradation des forêts.

Aussi, estime-t-il, l’organisation, à Abidjan, d’un forum africain du carbone, est opportune. Car, « l’engagement de nos pays pour un développement à faible intensité de carbone ne devrait plus être une option, mais un combat pour la survie de nos populations ».

Le marché carbone regroupe l’ensemble des mécanismes d’échanges et de transactions des crédits de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pour les entreprises respectant déjà le quota d’émission de gaz à effet de serre (quota dépendant des pays), le marché carbone peut les amener à faire davantage d'efforts pour réduire leurs propres émissions. Ils pourront dès lors obtenir en échange des crédits-carbone qui sont des "points" obtenus à chaque tonne de CO2 non libérée dans l’atmosphère. Pour les entreprises qui n’arrivent pas à respecter leur quota, elles ont, grâce au marché carbone, la possibilité d’acheter des « droits à polluer ». Elles peuvent ainsi augmenter leur quota d’émission.

Ghislaine ATTA
ghislaine.atta@fratmat.info

(Sources : Primature, Wikipédia)