Le débrief: Vous l’avez peut-être croisé dans la circulation

Le roi du Maroc en compagnie de l'ex-patron du protocol ivoirien
Le roi du Maroc en compagnie de l'ex-patron du protocol ivoirien
Le roi du Maroc en compagnie de l'ex-patron du protocol ivoirien

Le débrief: Vous l’avez peut-être croisé dans la circulation

Le débrief : Vous l’avez peut-être croisé dans la circulation

La fin de la semaine a été consacrée à la résurrection de Christ. On pourra dire « résurrection », tout court. La Pâques inspire au-delà de la sphère chrétienne. Comme la fête du Ramadan, qui n’inspire pas que les musulmans. Vous avez dit Dieu est unique, n’est-ce pas ?

Au commencement de la semaine, un fait : le roi du Maroc a quitté Abidjan. Cela paraissait assez anodin. Contrairement à son arrivée. Mais quand on compte le nombre de jours qu’il a passé dans la ville, ça ne l’est plus. Vraiment plus.

Mohammed VI est arrivé le mardi 19 mars, et il est reparti le lundi 25 mars. Il a fait une visite officielle de 48 heures. Qu’a-t-il donc fait les quatre autres jours de présence au bord de la lagune ébrié ? Ne cherchez pas loin, c’est une visite privée.

Un roi comme celui du Maroc, au rayonnement mondial, en visite privée en Côte d’Ivoire ? Il fallait le voir pour y croire. On n’a pas le détail de ce séjour (puisqu’il était privé), mais les témoignages qu’on a eus et les images qu’on a pu visionner montrent un souverain en tenues relaxes, un homme tranquille. Qui a rendu visite à des amis, et fait du shopping. Un homme prenant lui-même le volant. Comme Monsieur tout le monde. C’est sûr qu’on a pu faire route ensemble, un de ces jours. Sur les mêmes routes d’Abidjan, que nous connaissons.

Ces genres de visites, généralement, c’est en Europe ou ailleurs sur des îles que les Chefs d’Etat vont les effectuer. Pour des vacances paisibles. Alors, beaucoup veulent voir dans la présence privée de Mohammed VI à Abidjan une résurrection de la Côte d’Ivoire. Après la longue crise, est-ce le temps du redécollage irréversible ? Tout le monde veut y croire.

En attendant, l’Ouest continue d’être un souci sécuritaire. Les autorités ont donc lancé l’idée d’un « plan d’urgence sécuritaire ». A mettre en œuvre très rapidement. Bonne semaine à toutes à tous !

 

Barthélemy KOUAME

Barthelemy.kouame@fratmat.info