Jean Claude Brou: "La Côte d’Ivoire est redevenue un espace d’investissement"

Jean Claude Brou: "La Côte d’Ivoire est redevenue un espace d’investissement"

Jean Claude Brou: "La Côte d’Ivoire est redevenue un espace d’investissement"

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Jean Claude Brou, a indiqué, ce lundi 21 octobre, à Abidjan-Adjamé, dans le cadre de « l’invité des rédactions de Fraternité Matin » que la Côte d’Ivoire est "redevenue un espace d’investissement privilégié."

Se prononçant sur les questions relatives au développement industriel et minier du pays, le ministre Jean Claude Brou a révélé que l’État veut faire du secteur minier l’un des piliers de la croissance économique. Et contribuer ainsi à la réalisation de la vision du Président Alassane Ouattara de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020.

« Nous enregistrons plus de 100 nouvelles demandes de terrains industriels de la part des opérateurs qui ont des projets relativement prêts à être mis en œuvre », a-t-il expliqué.

Pour le ministre de l’Industrie et des Mines, la part du secteur industriel dans le Produit intérieur brut (Pib) sera portée à 40% en 2020.

Mais avant, il a relevé qu’il faut rendre le secteur industriel plus compétitif et performant. Ce à quoi, le gouvernement a adhéré à travers la "finalisation de la nouvelle politique industrielle afin de disposer d’un outil de pilotage du développement industriel."

A cet effet, trois axes stratégiques, à savoir une contribution plus forte du secteur privé, l’utilisation des avantages comparatifs et l’appui ciblé de l’État en matière d’accompagnement devront permettre d’atteindre les objectifs escomptés.

Concernant le secteur minier, le ministre Jean Claude Brou a soutenu que la Côte d’Ivoire possède « un potentiel minier important. »

« La Côte d’Ivoire a un potentiel minier important qui se traduit par de nombreux indices de substances minérales identifiées sur le territoire national. Les gisements de taille ont été découverts au niveau de l’or, du fer, du nickel, de la bauxite et du manganèse », a-t-il indiqué. Avant de souligner que malgré tout « ce potentiel, la contribution du secteur minier reste faible et se situe à peine à 1% du produit intérieur brut. »

A l’en croire, cela est dû à un code minier inadapté au contexte et aux enjeux actuels. Et à un embargo imposé par le conseil de sécurité de l’Onu sur la commercialisation du diamant ivoirien depuis 2005.

« Pour pallier ces insuffisances, la réforme est portée sur la poursuite de la révision du code minier. La mise en œuvre du  processus de Kimberley, le projet de réorganisation de l’exploitation artisanale et la modernisation du cadastre minier », a-t-il indiqué.


CHEICKNA D. Salif
salifou.dabou@fratmat.info