Gouvernance : le NDI renforce les capacités des élues locales

Mme Chantal Fanny, maire de Kaniasso
Mme Chantal Fanny, maire de Kaniasso
Mme Chantal Fanny, maire de Kaniasso

Gouvernance : le NDI renforce les capacités des élues locales

Gouvernance: le NDI renforce les capacités des élues locales

« Les femmes ont la qualité humaine requise pour exercer les fonctions d’élues locales. La difficulté, c’est comment asseoir leur leadership et maîtriser les outils de gestion », a indiqué, ce lundi 10 juin, à Abidjan-Plateau, Brigitte Kacou Lou, maire sortant de la commune d’Oumé.

 

C’était à l’ouverture d’un « séminaire de renforcement des capacités des femmes élues locales de Côte d’Ivoire ». Ce séminaire qui prendra fin le 12 juin, est initié par le National democratic institute (Ndi).

 

Sur les dix femmes élues locales, ce sont Macoura Coulibaly (Foumbolo),  Gueu Seuyanou Jacqueline (Bin-Houyé), Fanny Chantal (Kaniasso), Koné Kadidiatou (Sirasso) et Koné Josephine (Bako) qui ont pris part à cette formation. Les autres regagneront l'atelier, les mardi et mercredi.

 

Pour Chantal Fanny, maire de Kaniasso, les dix élues locales peuvent influencer le débat politique en Côte d'Ivoire. Selon elle, ces femmes ont quelque chose à apporter. "Si nous sommes unies, j'ai une réelle conviction en l'avenir", soutient-elle.

 

Au cours de cette rencontre elles ont été instruites sur leur rôle en tant qu'élues et comment peuvent-elles impulser la réconciliation nationale au niveau local en impliquant les femmes.

 

Dans un brainstorming, chaque élue a évoqué son expérience. La patience, l’humour, l’ouverture d’esprit, l’esprit de rassembleur constituaient  la liste des notions sur lesquelles elles se sont prononcées. Une manière d’évaluer leurs capacités et leur réaction sur le terrain face aux problèmes qui se présenteraient à elles.

 

Hormis la commune de Port-Bouët à Abidjan qui est gérée par une femme, les autres localités aux mains des femmes sont des communes rurales, a fait remarquer Brigitte Kacou. Ces communes, dira-t-elle, ne vivent que de subvention de l’État. C'est pourquoi, elle demande aux femmes élues de faire preuve d’imagination.

 

Mme Kacou a souligné que c’est pour cette raison qu'est né en novembre 2004, le « réseau femme et gouvernance locale en Côte d’Ivoire ».

 

Après avoir indiqué que la fonction de maire n’est pas honorifique mais une fonction où on est au service des autres, elle a appelé les nouvelles élues à renforcer leurs capacités pour « mieux gérer leurs localités ».

 

CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info