Fête de Tabaski : Grande affluence sur les marchés de bétail
Fête de Tabaski : Grande affluence sur les marchés de bétail
La communauté musulmane de Côte d’Ivoire, comme bien d’autres dans le monde, célèbre demain mardi, la fête de la Tabaski ou fête du mouton.
A 24 heures de la célébration de cette fête, la plus importante de l’islam, ce sont les marchés de bétail de la capitale économique ivoirienne qui sont pris d’assaut par les nombreux clients, venus s’offrir au moins un mouton pour honorer le sacrifice d’Abraham, a constaté fratmat.info, ce lundi 14 octobre.
Du marché de bétail d'Abobo-Anador à celui de Port-Bouët, en passant par Adjamé-garage, c'est le même constat. Une foule de clients et vendeurs de bétail entrain de débattre des prix.
D’après des clients rencontrés sur le marché de bétail de Port-Bouët, les prix des bêtes sont très élevés. Selon eux, les prix oscillent entre 60.000 et 700.000 francs Cfa voire plus. Ce qui veut dire que les musulmans doivent faire d’énormes sacrifices pour s’offrir un mouton.
Le mouton totalement blanc et dodu est très prisé par la clientèle, au dire des revendeurs.
La cherté du mouton, selon des vendeurs, serait due aux nombreuses taxes élevées imposées, par la mairie, le district d’Abidjan, les propriétaires d’enclos…, et aussi à l’entretien des bêtes, en termes de nourriture.
Les moutons sont achetés et emportés au fur et à mesure. En revanche, certains clients comme Sangaré Dao, n'ayant pas d'espace adéquat à domicile, a préféré laisser son mouton chez le vendeur contre 1.000 francs Cfa, pour venir chercher demain.
Cette forte affluence de la clientèle crée des désagréments aux automobilistes et autres usagers de la route. Car les stationnements de véhicules des clients provoquent de sérieux embouteillages.
C'est le cas du boulevard Valérie Giscard D'Estaing, précisément entre le carrefour Biétry et le rond-point Akwaba, où de longues files d'attente de véhicules, sont à signaler.
Les forces de sécurité ont même été déployées pour réguler la circulation à ce niveau.
Narcisse Angan
Légende photo : Les clients jugent le prix du mouton trop élevé