Fraternité Matin: Le journaliste Doua Gouly, mort à la tâche

Doua Gouly
Doua Gouly
Doua Gouly

Fraternité Matin: Le journaliste Doua Gouly, mort à la tâche

Fraternité Matin : Le journaliste Doua Gouly, mort à la tâche

Le chef du Service Grandes enquêtes de Fraternité Matin, Doua Gouly est mort ce dimanche à Logoualé alors qu’il rentrait d’un reportage sur la tournée du président ivoirien dans la région du Tonkpi. Communément appelé ‘’DG’’ par ses collègues, il  est mort à la tâche.

« J’ai veillé jusqu’à 3h du matin pour écrire le papier sur la rencontre que le chef de l’Etat a eue avec les journalistes à Man.  Je me suis réveillé à 5H du matin pour continuer. Je suis vraiment fatigué », c’est en substance,  les derniers mots que Doua Gouly a adressé à Elvis Kodjo, le secrétaire général exécutif de Fraternité Matin avec qui,  il était en conversation ce dimanche à 8h31 mn.

A 10h25, un second coup de fil est reçu par Elvis Kodjo. Il s’agit du rédacteur en chef du quotidien Pro-gouvernemental, Touré Moussa qui dirigeait l’équipe de reportage Fraternité Matin dans la région du Tonkpi. Il annonce que Doua Gouly vient de rendre l’âme dans une ambulance, alors qu’on le transportait d’urgence à l’hôpital de Logoualé. Et ce, après un malaise.

Selon les membres de l’équipe de reportage du groupe Fraternité Matin, ils rentraient sur Abidjan, quand Doua Gouly a piqué une crise. Il sera pris en charge par une ambulance de la RTI qui rentrait aussi à Abidjan. L’ambulance le transportait en direction de l’hôpital de Logoualé, lorsque le décès est intervenu.

Avant de se rendre dans la région du Tonkpi pour la couverture de la visite d’Etat du Président de la République, il était rentré une semaine plutôt d’une longue mission en Afrique centrale.

‘’DG’’ apparait en bonne place sur les images de la rencontre du samedi, entre le président Ouattara et les journalistes présents durant sa tournée à l’Ouest.

Correspondant de Fraternité Matin à Man, depuis les années 1980, il a rejoint le siège dans les années 1990. Il a remporté le prix du meilleur journaliste ivoirien "Super Ebony" en 2004.

 Doua Gouly avait 46 ans. Il laisse derrière lui, une veuve éplorée et 3 enfants.

 

Théodore Kouadio

Theodore.kouadio@fratmat.info