Dialogue politique: Le RDR accuse le FPI d’être "contre la réconciliation"

Le ministre Joel N'Guessan préconise la dissolution du FPI
Le ministre Joel N'Guessan préconise la dissolution du FPI
Le ministre Joel N'Guessan pru00e9conise la dissolution du FPI

Dialogue politique: Le RDR accuse le FPI d’être "contre la réconciliation"

Dialogue politique: Le RDR accuse le FPI d’être "contre la réconciliation"

Le porte-parole principal du Rassemblement des républicains (Rdr), Joël N’Guessan, qui préconise la dissolution du Front populaire ivoirien (Fpi), estime que ses dirigeants sont « contre la réconciliation ». Il l’a indiqué dans une déclaration transmise à Fratmat.info dans la soirée du lundi 15 juillet.

Le ministre Joël N’Guessan appelle à une prise de décisions « vigoureuses » contre le Fpi de l’ex-Président Laurent Gbagbo. Et cela suite à la déclaration du comité central dudit parti qui estime qu'il n’a aucune « responsabilité dans le drame » vécu par la Côte d’Ivoire pendant les dix ans de pouvoir des refondateurs.

Pour le porte-parole principal du Rdr, « il est peut-être temps que des décisions vigoureuses soient prises à l’instar de ce qui s’est passé en Lybie, en Tunisie, en Égypte et en Irak où les partis dont sont issus les dictateurs déchus, ont été tout simplement dissous »

Selon lui, c’est de l’irresponsabilité de la part de ce parti que de ne pas reconnaître ce pan de l’histoire de la Côte d’Ivoire. « Nous savons que le Fpi et ses dirigeants sont le prototype de la négation permanente et surtout l’exemple parfait de l’irresponsabilité », a-t-il soutenu. Avant d’ajouter: « nous avons tous maintenant compris que le Fpi ne changera jamais ».

Poursuivant, le ministre Joël N’Guessan s’interroge: « comment comprendre qu’alors que les blessures de milliers de personnes encore traumatisées par les actes ignobles commis par le clan Laurent Gbagbo ne sont pas encore cicatrisées, que des individus osent affirmer qu’ils n’ont rien à se reprocher et refusent de demander pardon ? »

Rappelons que récemment,au cours de sa tournée dans la région des Savanes, le Président Ouattara appelant le Fpi au repentir a dit : « le pardon grandit. Parfois, dans notre culture africaine, rien que pour préserver la cohésion sociale, celui qui a raison demande pardon ».

Il faut signaler que dans un communiqué en date du 15 juillet, le comité central du Fpi a dit non à l’appel « à la repentance et au pardon » du Chef de l’État. Le Fpi « accuse » plutôt le Président Ouattara « d'avoir introduit la violence sous toutes ses formes et le tribalisme dans la politique en Côte d'Ivoire fin 1989 ».

Dans sa déclaration, Joël N’Guessan, mettant en avant le négationnisme du Fpi, a demandé au Président Ouattara et au gouvernement « de ne plus se laisser distraire par ce parti ». « Il n’y a rien à espérer d’eux », a-t-il conclu.

CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info