Armistice de 1918: L’armée française a célébré le 95e anniversaire en Côte d’Ivoire

L’armée française présente en Côte d’Ivoire a célébré, ce lundi 11 novembre, le 95e anniversaire de l’armistice qui marque la fin des combats de la première guerre mondiale (1914-1918). La cérémonie s’est déroulée dans l’enceinte du camp de Port-Bouët où est basée la force Licorne.

Présidée par l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Georges Serre et sous l’autorité du commandant de la force Licorne (Comafor), cette célébration a été l’occasion pour ces autorités françaises de décorer quatre officiers ivoiriens et quatre militaires de la force Licorne.

Les quatre militaires français sont du 1er régiment d’infanterie de Marine de la force Licorne. Ils ont été décorés pour des faits d’armes lors de l’opération Serval au Mali en début d’année 2013: trois de la croix de la Valeur militaire et un de la médaille de Défense nationale avec étoile de bronze.

Également quatre officiers de l’armée ivoirienne ont été décorés de médailles françaises: Le contre-amiral Konaté Djakaridja (commandant la Marine nationale) de la médaille d’or de la défense nationale avec agrafe « Marine nationale », le colonel-major Coulibaly Bamoro (directeur des ressources humaines) de la médaille d’argent de la défense nationale avec agrafe « Armée de terre », le colonel Julien Kouamé N’Dri (commandant adjoint des forces terrestres) de la médaille de bronze de la défense nationale avec agrafe « Armée de terre » et le capitaine Hargina Any Grah (commandant la musique de la garde républicaine) de la médaille de bronze de la défense nationale avec agrafe « Armée de terre ».

Mais avant, le Comafor, le lieutenant-colonel Stéphane Caille, a passé en revue les troupes avant de rendre les honneurs aux drapeaux (français et ivoirien) suivi d’un hommage aux morts et d'un dépôt de gerbe.

Il faut signaler que le cessez-le-feu de la première guerre mondiale a été effectif le 11 novembre 1918 à 11 heures. Toute chose qui a entraîné une joie manifeste en France à travers des volées de cloches et des sonneries de clairons, peut-on lire sur Wikipédia.

Notons que les conséquences de cette guerre sont lourdes en termes de pertes en vie humaine. 18 millions de morts et des millions d’invalides ou de mutilés, selon les chiffres officiels.

CHEICKNA D. Salif
salifou.dabou@fratmat.info