Après leur libération : Affi et ses camarades communient avec leurs militants

Pascal Affi N’Guessan, président du Fpi.
Pascal Affi N’Guessan, président du Fpi.
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Après leur libération : Affi et ses camarades communient avec leurs militants

Pascal Affi N’Guessan, Moise Lida Kouassi, Michel Gbagbo… ont retrouvé depuis mardi, leur famille respective. Ils sont tous arrivés  Abidjan, au lendemain de l’annonce de leur libération par le  Procureur de la République, Adou Richard. Arrivés, en milieu de matinée, au Groupement aérien de transport et de liaison (Gatl), les mis en liberté provisoire ont été conduits directement au siège provisoire du Fpi, à Attoban.
 De nombreux militants qui se sont déplacés pour la circonstance et la direction du Front populaire ivoirien ont réservé un accueil enthousiaste à Affi N’Guessan et ses camarades. Le président par intérim du Fpi a salué ce geste de la Justice qui contribue à décrisper la vie politique en Côte d’Ivoire. Il a également remercié les tenants du pouvoir pour avoir créé les conditions de la mise en liberté provisoire de leurs camarades.
Pascal Affi N’Guessan, le président du Fpi, a salué la mobilisation, la détermination et surtout la résistance des militants de son parti qui a contribué, dira-t-il «à leur libération ». « Chers camarades, vous avez déjoué tous les pronostics. Vous avez prouvé que le Front populaire ivoirien était intraitable. Vous avez prouvé que le Fpi était un esprit. Vous avez prouvé que le peuple ivoirien n’a pas envie de faire machine arrière. Et que son parcours est résolument vers la démocratie », souligne l’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo.
Le président du Fpi a appelé le pouvoir en place  à un dialogue politique franc : « Le pouvoir en place doit savoir que le Front populaire ivoirien, parti d’opposition, est un partenaire dans la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Il faut qu’ils nous prennent comme tel, et qu’ils ne cherchent pas à détruire l’opposition. Parce que ce ne sera pas possible. La situation actuelle le prouve. Et ce ne serait pas dans l’intérêt du pays. Nous sommes donc ouverts et nous demandons le dialogue. Le dialogue politique franc et sincère. Parce que la Côte d’Ivoire souffre. Les Ivoiriens souffrent. Ils aspirent à la paix, à la tranquillité, à la démocratie », insiste Pascal Affi N’Guessan.
Michel Gbagbo, quant à lui, a indiqué être heureux de parler en homme libre au moment où la Côte d’Ivoire célèbre son 53e anniversaire en tant que nation indépendante. Il a affirmé à l’Afp qu’il souhaite qu’on revienne à une situation de plus en plus apaisée en Côte d’Ivoire.   Un pays réconcilié où on fait la politique sans violence.

Brou  Presthone