Amnesty International : Les droits des migrants au centre du rapport 2013

La section ivoirienne d’Amnesty international a présenté ce mardi 28 mai, à Abidjan-Cocody, la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Et ce, à travers le lancement du rapport 2013 de ladite organisation.

Dans ce rapport, Amnesty international a mis un accent particulier sur les droits des migrants. Ainsi, la présidente de la section Côte d’Ivoire, Mme Nathalie Kouakou, a appelé les Ivoiriens et tous ceux qui vivent sur le territoire ivoirien à « respecter les droits des réfugiés, des migrants et des personnes déplacées ».

Elle a indiqué que ce rapport a été rendu public depuis le 23 mai dernier et compte 400 pages. Il donne, selon elle, une vue complète sur la situation des droits de l’homme dans 159 pays du monde. Selon le rapport, le nombre de migrants s’élève à 241 millions.

Pour Amnesty international, nous sommes dans « un monde de plus en plus dangereux pour les réfugiés ».

Dans le document, quatre pages sont consacrées à la Côte d’Ivoire où les défenseurs des droits de l’homme ont dénoncés des faits de violations.

On note qu’au niveau des réfugiés et personnes déplacées, « quelque 13 000 personnes ont dû quitter leur foyer en juin à la suite de violences dans des villages situés entre Taï et Nigré, le long de la frontière libérienne. »

Dans le rapport, on apprend qu’environ 160 000 Ivoiriens n’avaient toujours pas regagné leur foyer. « Quelque 80 000 étaient  déplacés à l’intérieur du pays et près de 60 000 autres avaient trouvé refuge au Libéria », mentionne le document.

Invitée à cette cérémonie, la ministre Anne Ouloto a plaidépour des « critiques constructives » et exprimer sa foi en l’amélioration des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Avant d'ajouter qu’à l’horizon 2020 le pays sera une référence en la matière.

CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info