19 septembre 2002: Une page douloureuse de l'histoire de la Côte d'Ivoire

19 septembre 2002: Une page douloureuse de l'histoire de la Côte d'Ivoire

19 septembre 2002: Une page douloureuse de l'histoire de la Côte d'Ivoire

19 septembre 2002-19 septembre 2013. Il y a 11 ans la Côte d’Ivoire sombrait dans la violence.

Pour la première fois dans l’histoire du pays, un ancien Chef d’État, le général Robert Guéi qui a fait le coup d’État de 1999, est assassiné, ainsi que le ministre d'État, ministre de l'Intérieur Boga Doudou.

En effet, cette tentative de coup d’État qui s’est très vite muée en rébellion armée, le 19 septembre 2002, a divisé le pays en deux.

Pour le 11ème anniversaire de cette triste page de la Côte d'Ivoire, la minute de silence qu'imposait le régime Gbagbo, n'aura pas été respectée.

Si dans les zones Centre, nord et ouest (Cno) le Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire devenu plus tard les Forces nouvelles dirigées par Guillaume Soro sont accusées d’exactions par le camp gouvernemental, les populations devront s’accommoder désormais avec les escadrons de la mort et les tueries organisées de personnalités politiques et militaires.

A la recherche de la paix, la Côte d’Ivoire signera de nombreux accords, entre autres, ceux de Lomé, de Linas Marcoussis, d'Accra I et II, de Pretoria et l’accord politique de Ouagadougou qui a fait de Guillaume Soro, Premier ministre de Côte d’Ivoire.

Après une dizaine d’années de crise militaro-politique, la Côte d’Ivoire va encore sombrer dans la violence avec une crise post-électorale qui aura fait officiellement 3000 morts, selon les Nations unies.

Victorieux de la présidentielle du 28 novembre 2010 contre le Président sortant Laurent Gbagbo, le candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), Alassane Ouattara, sera élu Président de la République.

Laurent Gbagbo contre qui pèsent des soupçons de crimes contre l’humanité a été transféré à Cour pénale internationale (Cpi) à la Haye, après son arrestation le 11 avril 2011.

Les élections législatives et locales viendront confirmer la volonté politique des dirigeants de renouer avec les bonnes pratiques démocratiques en Côte d’Ivoire.



CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info