Mali: Les menaces terroristes d'Aqmi prises «au sérieux» par la France

Une bande armée au nod du Mali
Une bande armée au nod du Mali
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Mali: Les menaces terroristes d'Aqmi prises «au sérieux» par la France

Mali: Les menaces terroristes d'Aqmi prises «au sérieux» par la France

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a de nouveau menacé la France, ce mardi 7 mai, dans un message vidéo diffusé sur Internet.

Le chef du conseil des notables de l'organisation, Abou Obeida Youssef al-Annabi, a appelé "les musulmans dans le monde entier à attaquer les intérêts français partout", en riposte de l'intervention militaire française au Mali. Le président François Hollande a estimé que ces menaces étaient "prises au sérieux" par la France.

"La question de la menace qui est rappelée par Aqmi, nous la prenons au sérieux", a déclaré, ce mardi 7 mai, François Hollande. Le président français a par ailleurs souligné que, malgré les pertes "considérables" infligées à cette organisation au nord du Mali, "la menace terroriste n'a pas disparu".

"Je rappelle, sans avoir d'ailleurs de lien à établir, qu'il y a eu un attentat contre nos intérêts à Tripoli, donc la menace terroriste n'a pas disparu", a affirmé le président de la République française, avant d'ajouter : "C'est pourquoi nous voulons qu'elle puisse être conjurée par l'ensemble des Européens".

Soit en France, soit à l'étranger, Paris appelle au maintien de la vigilance, en vigueur depuis déjà plusieurs mois. Dès le début de l'opération "Serval", au Mali, le 11 janvier, le plan "vigipirate" contre les risques terroristes a été adapté.

Il est aujourd'hui au niveau "rouge renforcé", dernier stade, avant le niveau "écarlate". Des dispositions supplémentaires sont également mises en place, depuis janvier, dans les représentations françaises à l'étranger.

"Il s'agit d'une fatwa"

Le leader d'Aqmi en personne, l'Algérien Abdel Malek Droukdel, avait déjà menacé la France et son président, François Hollande. De son côté, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) avait également promis de "frapper le cœur de la France, au nom d'Allah".

RFI